Clive Barker
Hellraiser
Ed. Bragelonne
Tu cherches une grosse série Z pour te remettre de ta séance d’acupuncture ? Bonne nouvelle ! Clive Barker a trouvé, d'une pierre deux coups, le moyen de ravir les sadomasos fétichistes des aiguilles et les écervelé(e)s qui pensent que, pour échapper à une créature tout droit venue d'une autre dimension, mieux vaut monter les escaliers que prendre la porte d'entrée.
Ce classique du roman d'horreur nous donne un aperçu de cette autre dimension dès la scène d'ouverture, alors que Franck, à l'aide d'un mystérieux cube, ouvre un passage entre ici et là-bas. Il s'agit du monde des Cénobites, les créatures de l'Enfer. Franck découvre alors, le pauvre, que la douleur des uns fait le plaisir des autres. Puis, hop ! le deuxième chapitre nous propulse pendant l'emménagement d'un petit couple niais dans une vieille demeure branlante. Le passage vers l'autre dimension est ouvert dans une des chambres, on le comprend vite.
D'ailleurs, on comprend tout très vite, l'auteur ne prend jamais la peine de laisser planer le doute. Avec son quota d'à peine cent-quarante pages pour boucler son intrigue, il ne peut pas se permettre de tourner autour du pot. Donc ça file à toute blinde. Le roman ne s'encombre pas de psychologie, se contente de quelques vagues clichés éculés et va droit au but, sans jamais chercher à faire dans l'originalité ou la subtilité. Les règles les plus élémentaires de l'oeuvre d'épouvante sont pourtant formelles : jamais les hectolitres d'hémoglobine ne compenseront une atmosphère oppressante ! Ici, en lieu et place d'une ambiance ciselée, des hurlements stridents et des courses poursuites affolées dans une maison poussiéreuse. And that's it.
Voilà. Deux heures d'une lecture assez inoffensive, divertissante et plutôt dynamique, certes, mais trop codifiée pour être surprenante et trop peu stylisée pour être effrayante. Disons que si tu n'es pas trop regardant et que tu mets ton cerveau en veille, ça passe tout seul.
Ce classique du roman d'horreur nous donne un aperçu de cette autre dimension dès la scène d'ouverture, alors que Franck, à l'aide d'un mystérieux cube, ouvre un passage entre ici et là-bas. Il s'agit du monde des Cénobites, les créatures de l'Enfer. Franck découvre alors, le pauvre, que la douleur des uns fait le plaisir des autres. Puis, hop ! le deuxième chapitre nous propulse pendant l'emménagement d'un petit couple niais dans une vieille demeure branlante. Le passage vers l'autre dimension est ouvert dans une des chambres, on le comprend vite.
D'ailleurs, on comprend tout très vite, l'auteur ne prend jamais la peine de laisser planer le doute. Avec son quota d'à peine cent-quarante pages pour boucler son intrigue, il ne peut pas se permettre de tourner autour du pot. Donc ça file à toute blinde. Le roman ne s'encombre pas de psychologie, se contente de quelques vagues clichés éculés et va droit au but, sans jamais chercher à faire dans l'originalité ou la subtilité. Les règles les plus élémentaires de l'oeuvre d'épouvante sont pourtant formelles : jamais les hectolitres d'hémoglobine ne compenseront une atmosphère oppressante ! Ici, en lieu et place d'une ambiance ciselée, des hurlements stridents et des courses poursuites affolées dans une maison poussiéreuse. And that's it.
Voilà. Deux heures d'une lecture assez inoffensive, divertissante et plutôt dynamique, certes, mais trop codifiée pour être surprenante et trop peu stylisée pour être effrayante. Disons que si tu n'es pas trop regardant et que tu mets ton cerveau en veille, ça passe tout seul.
J'aurais appris une chose aujourd'hui, derrière le film, il y a avait un roman. Mais cela ne me donne toujours pas envie de regarder l'un ou lire l'autre.
RépondreSupprimerL'auteur du roman est également le réalisateur du film. Si le deuxième est à la hauteur du premier, je ne suis pas sûr de le regarder un jour…
SupprimerPareil que mon ami canin. En plus, ce n'est vraiment pas mon genre de SFFF, ni pour les films ni pour les livres
RépondreSupprimerJe crois que ce n'est pas mon genre non plus.
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