Sheridan Le Fanu
Le baron hanté
Ed. 10/18
2020 s'ouvre sur un billet bien tiède, à la température du dernier roman lu en 2019, une année pourtant riche d'heureuses lectures. Le baron hanté, variation classique sur le thème du roman gothique, est un texte méconnu de l'écrivain irlandais du XIXème siècle. Il met en scène une poignée de personnages confrontés à une légende lugubre : dans certaines conditions, on peut apercevoir, debout au milieu d'un lac, le fantôme d'une femme portant un bébé...
Pour ce livre, le père de Carmilla n'est pas allé chercher midi à quatorze heures. Il a coché toutes les cases propres au genre et ne s'est pas éloigné d'un poil de la charte gothique : procédé narratif, paysage, personnages, situation et lieu, tout est formaté. On a le pacte avec le Diable, la malédiction familiale, le décor théâtral et l'intégralité des stéréotypes attendus. Certes l'ambiance est travaillée et le tableau assez visuel, mais l'intrigue est d'une lenteur excessive, ennuyeuse, et cette transposition faustienne, en plus de ne rien lui apporter d'indispensable, semble marquer la fin d'un genre littéraire né un bon siècle plus tôt avec le roman de Walpole.
Je ne suis pas surpris que ce livre, somme toute très anecdotique, n'ait pas laissé de trace dans l'Histoire. Je pense que je l'aurai oublié d'ici peu.
Pour ce livre, le père de Carmilla n'est pas allé chercher midi à quatorze heures. Il a coché toutes les cases propres au genre et ne s'est pas éloigné d'un poil de la charte gothique : procédé narratif, paysage, personnages, situation et lieu, tout est formaté. On a le pacte avec le Diable, la malédiction familiale, le décor théâtral et l'intégralité des stéréotypes attendus. Certes l'ambiance est travaillée et le tableau assez visuel, mais l'intrigue est d'une lenteur excessive, ennuyeuse, et cette transposition faustienne, en plus de ne rien lui apporter d'indispensable, semble marquer la fin d'un genre littéraire né un bon siècle plus tôt avec le roman de Walpole.
Je ne suis pas surpris que ce livre, somme toute très anecdotique, n'ait pas laissé de trace dans l'Histoire. Je pense que je l'aurai oublié d'ici peu.
Comme quoi une jolie couverture ne fait pas tout !
RépondreSupprimerLa bonne année à toi, camarade blogueur. Du bonheur, de la santé et des livres bien sûr.
En effet…
SupprimerMerci beaucoup, bonne année à toi également !
C'est tout à fait ça, hélas.
RépondreSupprimerC'est avec le dernier mot de ce commentaire (qui tombe à point nommé) que j'ai failli ponctuer ce billet...
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