Sylvain Pattieu
Et que celui qui a soif, vienne
(Un roman de pirates)
Ed. Rouergue
Moby Dick, probablement la première grande révélation littéraire de ma vie de lecteur, a éveillé en moi un goût prononcé pour le roman maritime. Depuis, au fil des années, j'en ai lu une quantité astronomique, de récits de mer, d'aventures de pirates, ouvrages classiques ou série Z. J'ai souvent eu la main heureuse (en particulier récemment avec La montagne morte de la vie de Michel Bernanos), parfois moins. Ici, en tenant compte du sous-titre, je pouvais difficilement ne pas me laisser tenter.
Ce livre est donc un roman de pirates. L'auteur a poussé le détail dans les décors et les costumes, dans le langage et le vocabulaire et nous offre là un vraie bonne reconstitution historique peuplée de corsaires, de batailles navales, de galions et de bordées de canons. Il a ajouté à cela un certain nombre d'anachronismes et de références décalées qui, j'en ai peur, tombent parfois à l'eau (!). Livre d'aventures pour le reste assez classique, il met en scène plusieurs navires amenés à croiser la route de pirates, d'où les abordages, supplices de la planche et autres coups de mousquets. S'il commence bien, si sa langue est savoureuse et inventive, le roman est parfois trop dilué et finit par ne pas complètement tenir ses quatre cent pages. Il y aurait certainement quelques coupes à faire pour mettre le feu aux poudres, corser le ratafia, gonfler les voiles et gagner en intensité là où ça prend un peu l'eau. Quoi qu'il en soit, cela vaut la peine de monter à bord.
Ce livre est donc un roman de pirates. L'auteur a poussé le détail dans les décors et les costumes, dans le langage et le vocabulaire et nous offre là un vraie bonne reconstitution historique peuplée de corsaires, de batailles navales, de galions et de bordées de canons. Il a ajouté à cela un certain nombre d'anachronismes et de références décalées qui, j'en ai peur, tombent parfois à l'eau (!). Livre d'aventures pour le reste assez classique, il met en scène plusieurs navires amenés à croiser la route de pirates, d'où les abordages, supplices de la planche et autres coups de mousquets. S'il commence bien, si sa langue est savoureuse et inventive, le roman est parfois trop dilué et finit par ne pas complètement tenir ses quatre cent pages. Il y aurait certainement quelques coupes à faire pour mettre le feu aux poudres, corser le ratafia, gonfler les voiles et gagner en intensité là où ça prend un peu l'eau. Quoi qu'il en soit, cela vaut la peine de monter à bord.
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