Cécile Portier
De toutes pièces
Ed. Quidam
D’une pierre deux coups, Cécile Portier parvient à imposer à son personnage ce qu’elle propose à son lecteur. Ce dernier arpente les pages d’un inventaire de "choses rares, nouvelles, singulières" (pour paraphraser le Littré) alors que le curateur déambule dans un entrepôt voué à un hypothétique et iconoclaste cabinet de curiosité. L’un et l’autre, face au livre ou dans un espace fictif, font appel à toute l’imagination nécessaire à la constitution d’une telle collection de pièces improbables, œuvres grotesques, bibelots saugrenus.
Mais de quelle curiosité parlons-nous ici ? Du caprice d’un mécène fantasque ? D’un investissement qui pourrait être une excentricité à lui-seul ? D’une constitution ex-nihilo dont la simple intention atteint une dimension artistique ? À moins que ce ne soit le curateur la vraie curiosité d’un entrepôt dans lequel il n’y a finalement rien d’autre à voir.
Réflexion sur l’art, sa valeur, ses investissements et ses motifs, De toutes pièces est un roman hétéroclite qui nous plonge dans un milieu étrange et stimulant, bien que parfois impénétrable, celui des collectionneurs de belles pièces. À ce titre, il mériterait sa place entre les murs de l’entrepot qu’il dépeint.
Mais de quelle curiosité parlons-nous ici ? Du caprice d’un mécène fantasque ? D’un investissement qui pourrait être une excentricité à lui-seul ? D’une constitution ex-nihilo dont la simple intention atteint une dimension artistique ? À moins que ce ne soit le curateur la vraie curiosité d’un entrepôt dans lequel il n’y a finalement rien d’autre à voir.
Réflexion sur l’art, sa valeur, ses investissements et ses motifs, De toutes pièces est un roman hétéroclite qui nous plonge dans un milieu étrange et stimulant, bien que parfois impénétrable, celui des collectionneurs de belles pièces. À ce titre, il mériterait sa place entre les murs de l’entrepot qu’il dépeint.
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