Arthur Koestler
Le zéro et l'infini
Ed. Le livre de poche
Le Parti ne fait pas dans la demi-mesure.
Pour ne pas s'être conformément soumis à la doctrine, Roubachof en fait l'amère expérience. Le voilà emprisonné et soumis aux interrogatoires qu'il menait il n'y a encore pas si longtemps. Les jours passent et, entre rage de dents et rêves agités, l'ancien dignitaire tapote des conversations avec ses voisins de cellule, se replonge dans ses souvenirs et mène une réflexions sur le totalitarisme et la machine communiste. De son arrestation à sa condamnation, son destin semble bien être scellé.
Inspiré des procès de Moscou, Le zéro et l'infini tient autant du roman que du documentaire. Il s'inspire du parcours de plusieurs victimes et les synthétise dans une fiction plus vraie que nature. Arthur Koestler revient ainsi sur les vastes vagues d'épuration et s'interroge sur la place de l'individu dans un système qui les déshumanise. C'est un livre largement abstrait, qui démontre les absurdités d'un idéal déviant et se penche sur des théories aussi rigoureuses qu'illogiques. Dans une ambiance oppressante et d'une plume élégante, cette sordide histoire dresse le portrait sans concession du stalinisme le plus sombre. Et, s'il y a bien une chose que les membres du Parti devraient garder en tête, c'est qu'ici plus ailleurs, un clou chasse l'autre.
Pour ne pas s'être conformément soumis à la doctrine, Roubachof en fait l'amère expérience. Le voilà emprisonné et soumis aux interrogatoires qu'il menait il n'y a encore pas si longtemps. Les jours passent et, entre rage de dents et rêves agités, l'ancien dignitaire tapote des conversations avec ses voisins de cellule, se replonge dans ses souvenirs et mène une réflexions sur le totalitarisme et la machine communiste. De son arrestation à sa condamnation, son destin semble bien être scellé.
Inspiré des procès de Moscou, Le zéro et l'infini tient autant du roman que du documentaire. Il s'inspire du parcours de plusieurs victimes et les synthétise dans une fiction plus vraie que nature. Arthur Koestler revient ainsi sur les vastes vagues d'épuration et s'interroge sur la place de l'individu dans un système qui les déshumanise. C'est un livre largement abstrait, qui démontre les absurdités d'un idéal déviant et se penche sur des théories aussi rigoureuses qu'illogiques. Dans une ambiance oppressante et d'une plume élégante, cette sordide histoire dresse le portrait sans concession du stalinisme le plus sombre. Et, s'il y a bien une chose que les membres du Parti devraient garder en tête, c'est qu'ici plus ailleurs, un clou chasse l'autre.
Le seul roman sur les "dérives" du système soviétique que j'ai lu est l'excellent "Une journée d'Ivan Denissovitch" d'Alexandre Soljenitsyne. Mais celui-ci me tente bien.
RépondreSupprimerJe l’ai lu il y a longtemps. Un classique.
SupprimerUn livre que j'avais adoré il y a ... très très longtemps. Je dois l'avoir encore dans un coin. ;)
RépondreSupprimerJ’y viens pour ma part un peu tard. Ça aurait été dommage de passer à côté.
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