François Rouiller
Métaquine® (Livre premier - Indications)
Ed. L'Atalante
Pour sa première incursion dans la littérature, François Rouiller, pharmacien de profession, est resté en terrain connu. Il a ainsi imaginé la Métaquine®, le médicament dont le nom donne son titre au livre, une gélule qui devrait devenir très populaire dans un futur proche. Son effet est de remettre dans le droit chemin les élèves à problèmes, de redresser les cancres et de focaliser les étourdis. Mais les enfants ne sont pas les seuls à en prendre et certains adultes y voient la solution à leurs problèmes personnels, pour le plus grand bonheur de Globantis, le laboratoire à l'origine de la molécule.
Ce roman d'anticipation donne la parole, à tour de rôle, à six protagonistes confrontés à la Métaquine® : Régis, l'enfant rêveur qui refuse de voir s'envoler ses visions ; Curtis, le manager arrogant qui tire les ficelles de Globantis ; Clotilde, militante farouchement opposée au médicament ; Sophie, psychologue retraitée à l'esprit critique ; Aurélia, la mère accro et déconnectée du monde réel ; Henri, le loser frustré et corvéable à merci. Chacun a son mot à dire et, mis bout à bout, les différents points de vue dessinent les contours d'une société "empêtrée dans le mensonge", "stupéfaite par le miracle des nouvelles technologies" et rongée par l'industrie pharmaceutique ainsi que par leurs indissociables lobbies. La touche finale à ce sombre tableau revient à Pilori.info, le site d'expression sauvage de Ferdinand A. Glapier, un lanceur d'alertes qui confond parfois délation et révélation, et dont les articles sont disséminés au fil du roman.
Après quelques dizaines de pages un peu confuses, le temps de correctement situer les différents personnages, le premier volume de ce diptyque se dévore avec avidité. Les effets de fondus enchaînent les chapitres et le lecteur développe assez rapidement un fort sentiment d'accoutumance.
Maintenant que l'histoire est parfaitement en place, il reste à voir ce que réserve le second volume. Suite et fin dans Contre-indications.
Ce roman d'anticipation donne la parole, à tour de rôle, à six protagonistes confrontés à la Métaquine® : Régis, l'enfant rêveur qui refuse de voir s'envoler ses visions ; Curtis, le manager arrogant qui tire les ficelles de Globantis ; Clotilde, militante farouchement opposée au médicament ; Sophie, psychologue retraitée à l'esprit critique ; Aurélia, la mère accro et déconnectée du monde réel ; Henri, le loser frustré et corvéable à merci. Chacun a son mot à dire et, mis bout à bout, les différents points de vue dessinent les contours d'une société "empêtrée dans le mensonge", "stupéfaite par le miracle des nouvelles technologies" et rongée par l'industrie pharmaceutique ainsi que par leurs indissociables lobbies. La touche finale à ce sombre tableau revient à Pilori.info, le site d'expression sauvage de Ferdinand A. Glapier, un lanceur d'alertes qui confond parfois délation et révélation, et dont les articles sont disséminés au fil du roman.
Après quelques dizaines de pages un peu confuses, le temps de correctement situer les différents personnages, le premier volume de ce diptyque se dévore avec avidité. Les effets de fondus enchaînent les chapitres et le lecteur développe assez rapidement un fort sentiment d'accoutumance.
Maintenant que l'histoire est parfaitement en place, il reste à voir ce que réserve le second volume. Suite et fin dans Contre-indications.
Cela fait 20 ans (bon peut-être un peu moins) que je dois le lire et je remets toujours à demain cette lecture. A force de toujours remettre à demain, il faudrait que je consulte un psy, en espérant qu'il me prescrive quelques gellules.
RépondreSupprimerSi ça peut t'éviter une consultation, je te les prescris volontiers ces gélules de Métaquine®.
SupprimerEt un addict de plus! Un!
RépondreSupprimeraprès la lecrture du tome 2 tu ne pourras plus décrocher
Il le faudra bien, il n'y a pas de troisième volume !
SupprimerTentant, j'aime bien les utopies.
RépondreSupprimerJe ne suis pas certain qu'on puisse qualifier ce livre d'utopie, la société qu'il décrit n'a rien d'idéal. Je me demande même si on n'est pas carrément dans la dystopie.
SupprimerMais, utopie ou dystopie, tu peux te laisser tenter, c'est une lecture ludique et intelligente.
Mon commentaire comportait peut-être une certaine dose d'ironie.
SupprimerJ'attends de lire ton avis sur le tome 2 !
Oups… J'espère que je saisirai l'ironie dans ton commentaire du second volume (que je suis en train de terminer)…
SupprimerComme le chien, je suis tenté et je repousse mais généralement il ne vaut mieux pas que je me lance. Pourtant tu le vends bien !
RépondreSupprimerMerci. Je vais en remettre une couche pour le second volume, ça finira peut-être par te décider.
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