Anne Karen
Rouge encor du baiser de la reine
Ed. Quidam
Madame Karen,
J'ai lu votre livre, je l'ai trouvé beau - pas moins - et je le referme en ayant le sentiment d'avoir passé en sa compagnie un instant de pure grâce. Mais, voyez-vous, au moment d'en faire l'article je suis un peu embêté. Car si j'ai apprécié votre prose poétique, si j'ai été porté par ce qui pourrait s'apparenter à du vers libre, je me demande si vraiment j'ai saisi de quoi il retourne.
Un personnage de nain eunuque, semble-t-il, décrit le sentiment de profond amour qui le lie à la reine byzantine auprès de laquelle il officie. Son témoignage noircit les pages recto-verso d'un manuscrit vieux d'un bon millier d'années et adressé à celui qui occupe dorénavant sa vie et son cœur. C'est bien cela ? Je n'en jurerais pas, je tiens principalement ce résumé de la quatrième de couverture, l’intrigue m’ayant parfois laissé dans le flou.
Et quand bien même j’en serais loin, faut-il nécessairement chercher à comprendre toute chose dès lors que la beauté fait son œuvre ? J'imagine que non, bien que mes bas instincts de lecteur de roman et d’amateur d’histoires solides me susurrent le contraire. Au final, une chose est certaine : aussi vrai qu'on a toujours besoin d'un plus petit que soi, votre plume est radieuse, votre livre élégant.
Cordialement,
TmbM
Un personnage de nain eunuque, semble-t-il, décrit le sentiment de profond amour qui le lie à la reine byzantine auprès de laquelle il officie. Son témoignage noircit les pages recto-verso d'un manuscrit vieux d'un bon millier d'années et adressé à celui qui occupe dorénavant sa vie et son cœur. C'est bien cela ? Je n'en jurerais pas, je tiens principalement ce résumé de la quatrième de couverture, l’intrigue m’ayant parfois laissé dans le flou.
Et quand bien même j’en serais loin, faut-il nécessairement chercher à comprendre toute chose dès lors que la beauté fait son œuvre ? J'imagine que non, bien que mes bas instincts de lecteur de roman et d’amateur d’histoires solides me susurrent le contraire. Au final, une chose est certaine : aussi vrai qu'on a toujours besoin d'un plus petit que soi, votre plume est radieuse, votre livre élégant.
Cordialement,
TmbM