Maurice Renard
Le péril bleu
Ed. Infolio
Dans un premier temps, ce sont des choses qui disparaissent. Si c'est intrigant, ce n'est pas particulièrement problématique. Mais quand ce sont les habitants de la province qui s'évaporent, là c'est plus grave.
D'intrigue policière variant sur le thème d'un Sherlock Holmes de pacotille, le roman tourne alors lentement vers le fantastique tout en dissimulant derrière son approche science-fictionnelle un pamphlet écolo-humanisto-végétarien. En effet, l'auteur d’Un homme chez les microbes dénonce les expériences animales, la vivisection et le rapport bestial que l'homme entretient justement avec les animaux.
Je ne suis pas entièrement convaincu par ce que je viens de lire. Plus que le discours un peu simpliste, c'est le rythme trainant de l'intrigue et les longueurs que celui-ci provoque qui ont eu raison de moi. Bien sûr, il faut remettre le livre dans son contexte et voir en son auteur un pionnier de la SF, il faut lui reconnaître un humour référentiel assez pertinent mais, malgré ça, je me suis un peu ennuyé et j'ai finalement survolé les dernières pages à la manières des "Sarvants" du roman.
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