Francis Berthelot
Le jeu du cormoran (Le Rêve du démiurge - IV)
Ed. Dystopia / Le Bélial'
Le roman s'ouvre sur le départ d'Ivan, chassé du cirque que nous avions fréquenté dans Le jongleur interrompu. Jeune homme en quête de sérénité, accompagné d'un(e) jeune asiatique, il suit la direction indiquée par un mystérieux cormoran, croisera la route d'un homme qui transforme les solides en alcool, d'un chirurgien qui pratique une science alternative ou encore des membres du théâtre de Mélusath. Mais, seul ou accompagné, que cherche-t-il vraiment sinon lui-même ?
Ce quatrième volume du cycle est encore une fois un roman complet qui, bien que s'inscrivant dans un tout, peut se lire indépendamment du reste. L'auteur poursuit son œuvre et continue de façonner l'univers si singulier dont il s'est fait l'architecte, rajoutant des nuances et des détails, creusant les thématiques déjà abordées et approfondissant les personnages. Pour ce faire, il confronte ces derniers à des choix, les force à adopter une position, qu'elle soit comportementale ou sexuelle et à s'interroger sur leur identité et leur motivation.
Si j'ai été moins touché par ce livre-ci que par les précédents, je suis toujours aussi admiratif devant une telle puissance d'évocation. Francis Berthelot manie une langue imagée, à la fois simple et élaborée, avec une fluidité qui force le respect, de même que son imagination et sa manière de finement saupoudrer d'originalité l'univers âpre et concret qu'il a dessiné.
Affaire à suivre dans le cinquième livre du cycle, Nuit de colère.
Ce quatrième volume du cycle est encore une fois un roman complet qui, bien que s'inscrivant dans un tout, peut se lire indépendamment du reste. L'auteur poursuit son œuvre et continue de façonner l'univers si singulier dont il s'est fait l'architecte, rajoutant des nuances et des détails, creusant les thématiques déjà abordées et approfondissant les personnages. Pour ce faire, il confronte ces derniers à des choix, les force à adopter une position, qu'elle soit comportementale ou sexuelle et à s'interroger sur leur identité et leur motivation.
Si j'ai été moins touché par ce livre-ci que par les précédents, je suis toujours aussi admiratif devant une telle puissance d'évocation. Francis Berthelot manie une langue imagée, à la fois simple et élaborée, avec une fluidité qui force le respect, de même que son imagination et sa manière de finement saupoudrer d'originalité l'univers âpre et concret qu'il a dessiné.
Affaire à suivre dans le cinquième livre du cycle, Nuit de colère.
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