Jean-Pierre Ohl
Monsieur Dick ou Le dixième livre
Ed. La petite vermillon
À parler de livres et de Dickens avec une passion tellement communicative, on sent bien que Jean-Pierre Ohl s'est fait plaisir à écrire ce premier roman. Il a depuis sévi à plusieurs reprises et confirmé son enthousiasme dévorant dans une biographie consacrée au père de David Copperfield.
Ici, déjà, il en est beaucoup question. Le personnage principal est un jeune homme fasciné par Dickens, en perpétuelle compétition avec un autre spécialiste du sujet. L'un et l'autre cherchent des réponses aux questions que la mort de l'auteur et le dernier roman inachevé auront laissé en suspens. Dans cette confrontation, ils sont arbitrés par un vieux libraire bougon qui, en plus de se faire le modérateur de leur joute, les plonge dans une intrigue littéraire supplémentaire.
C'est probablement de famille, comme son frère Michel, Jean-Pierre Ohl a beaucoup lu. Il a de toute évidence une culture littéraire solide, il connait ses classiques et les codes du roman ne semblent pas avoir de secret pour lui. Aussi son livre les respecte-t-il à la lettre. On a donc l'incontournable accroche de fin de chapitre, l'alternance des séquences entre les deux époques du récit, l'amitié ambiguë, l'opposition des styles, la stimulation de la compétition, la trame amoureuse ou encore les relations familiales compliquées. Au final, donc, le livre a un aspect académique et pourrait être le résultat d'un bon élève tout droit sorti d'un atelier d'écriture. C'est presque trop parfait. Mais, même s'il a un côté un peu calibré, c'est un bon bouquin, écrit d'une plume fluide et très efficace, un bel hommage à la littérature ainsi qu'un sérieux carnet d'inspiration littéraire.
Surtout, il atteint son but avec aisance. C'est à dire que j'ai du mal à croire qu'on puisse refermer ce livre sans avoir envie de se (re)plonger dans l’œuvre de Dickens, en particulier de lire Le Mystère d'Edwin Drood, le roman inachevé dont il est question ici. Il est maintenant sur ma pile en souffrance.
Ici, déjà, il en est beaucoup question. Le personnage principal est un jeune homme fasciné par Dickens, en perpétuelle compétition avec un autre spécialiste du sujet. L'un et l'autre cherchent des réponses aux questions que la mort de l'auteur et le dernier roman inachevé auront laissé en suspens. Dans cette confrontation, ils sont arbitrés par un vieux libraire bougon qui, en plus de se faire le modérateur de leur joute, les plonge dans une intrigue littéraire supplémentaire.
C'est probablement de famille, comme son frère Michel, Jean-Pierre Ohl a beaucoup lu. Il a de toute évidence une culture littéraire solide, il connait ses classiques et les codes du roman ne semblent pas avoir de secret pour lui. Aussi son livre les respecte-t-il à la lettre. On a donc l'incontournable accroche de fin de chapitre, l'alternance des séquences entre les deux époques du récit, l'amitié ambiguë, l'opposition des styles, la stimulation de la compétition, la trame amoureuse ou encore les relations familiales compliquées. Au final, donc, le livre a un aspect académique et pourrait être le résultat d'un bon élève tout droit sorti d'un atelier d'écriture. C'est presque trop parfait. Mais, même s'il a un côté un peu calibré, c'est un bon bouquin, écrit d'une plume fluide et très efficace, un bel hommage à la littérature ainsi qu'un sérieux carnet d'inspiration littéraire.
Surtout, il atteint son but avec aisance. C'est à dire que j'ai du mal à croire qu'on puisse refermer ce livre sans avoir envie de se (re)plonger dans l’œuvre de Dickens, en particulier de lire Le Mystère d'Edwin Drood, le roman inachevé dont il est question ici. Il est maintenant sur ma pile en souffrance.
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