Juan F. Thompson
Fils de Gonzo
Ed. Globe
Fils de Gonzo est une biographie de Hunter S. Thompson, l'auteur de Hell's Angels, de Las Vegas Parano ou encore de Rhum Express. C'était un type passionnant, pur produit de la contre-culture américaine, écrivain, figure du journalisme, symbole d'une certaine forme de liberté et d'un mode de vie interlope. Mais ce qu'on découvre ici alors que son fils dresse son portrait, c'est qu'il était également un père de famille - même si ce n'est pas sa facette la plus remarquable.
Le problème, c'est qu'on n'apprend pas grand chose de plus.
Dans ce livre, plutôt que de raconter et d'analyser l'écrivain, Juan F. Thompson dresse le portrait d'un américain moyen féru d'armes à feu et d'alcool, pudique dans sa relation à son fils, maladroit dans sa manière de communiquer et inadapté à la vie familiale. Un père de famille somme toute assez classique. Ce n'est pas exactement ce que j'aurais voulu lire. J'espérais découvrir des choses sur sa manière de travailler, sur ses références et ses sources d'inspiration, sur ses opinions et ses engagements, sur sa conception de la littérature et du journalisme. J'aurais voulu savoir comment il vivait d'avoir apportée une telle pierre à l'édifice journalistique, s'il l'assumait ou en avait seulement conscience. Au lieu de cela, l'auteur ne dépasse jamais les éléments factuels, les détails anecdotiques de la vie de tous les jours, s'attarde sur des souvenirs qui sont probablement importants pour lui et les personnes concernées mais de peu d'intérêt pour les autres.
Le problème, c'est qu'on n'apprend pas grand chose de plus.
Dans ce livre, plutôt que de raconter et d'analyser l'écrivain, Juan F. Thompson dresse le portrait d'un américain moyen féru d'armes à feu et d'alcool, pudique dans sa relation à son fils, maladroit dans sa manière de communiquer et inadapté à la vie familiale. Un père de famille somme toute assez classique. Ce n'est pas exactement ce que j'aurais voulu lire. J'espérais découvrir des choses sur sa manière de travailler, sur ses références et ses sources d'inspiration, sur ses opinions et ses engagements, sur sa conception de la littérature et du journalisme. J'aurais voulu savoir comment il vivait d'avoir apportée une telle pierre à l'édifice journalistique, s'il l'assumait ou en avait seulement conscience. Au lieu de cela, l'auteur ne dépasse jamais les éléments factuels, les détails anecdotiques de la vie de tous les jours, s'attarde sur des souvenirs qui sont probablement importants pour lui et les personnes concernées mais de peu d'intérêt pour les autres.
Bien sûr, au-delà de la mise en abîme attendue de sa propre relation avec son fils, il y a quelques passages touchants sur le rapport avec son père. Mais c'est à peu près tout. Le style est basique, pour ne pas dire pauvre et, heureusement, les pages, très illustrées, se tournent assez vite. J'ai rapidement refermé ce livre lacunaire en regrettant qu'il n'apporte pas plus.
Cette lecture-ci est totalement dispensable. On en apprend bien plus long sur Hunter S. Thompson en lisant ses propres livres.
Cette lecture-ci est totalement dispensable. On en apprend bien plus long sur Hunter S. Thompson en lisant ses propres livres.
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