John Steinbeck
Rue de la Sardine
Ed. Folio
Comme souvent dans l’œuvre de John Steinbeck, il se joue dans cette rue de la Sardine une comédie humaine sur fond de dépression américaine. En fait de dépression, on en est plutôt au lendemain. Il est question de crise sociale, de prohibition, de la Ford modèle T. et de ces gens modestes liés par un système commun de la débrouille. Il n'y a pas vraiment d'histoire, juste une galerie de portraits et celui d'un quartier, calé entre l'épicerie de Lee Chong et le bordel de Dora.
Entre enthousiasme, mélancolie et touches d'humour, les histoires courtes se succèdent et présentent de bons personnages et des épisodes de leur quotidien. Puis l'auteur d'Une saison amère les abandonne à leur sort, dans une situation peu éloignée de celle dans laquelle on les a trouvés. Il n'y a ni chute ni réelle évolution, mais un sentiment mitigé d'inachevé. J'espère donc en apprendre un peu plus dans Tendre Jeudi, la suite, dans laquelle on retrouve cette petite communauté.
Court et très plaisant, facile à lire, Rue de la Sardine n'a pas la dimension des Raisins de la colère. Mais c'est un bon roman dont l'intérêt principal tient dans les personnages, attachants et profondément humains, avec toute la complexité que cela implique.
Entre enthousiasme, mélancolie et touches d'humour, les histoires courtes se succèdent et présentent de bons personnages et des épisodes de leur quotidien. Puis l'auteur d'Une saison amère les abandonne à leur sort, dans une situation peu éloignée de celle dans laquelle on les a trouvés. Il n'y a ni chute ni réelle évolution, mais un sentiment mitigé d'inachevé. J'espère donc en apprendre un peu plus dans Tendre Jeudi, la suite, dans laquelle on retrouve cette petite communauté.
Court et très plaisant, facile à lire, Rue de la Sardine n'a pas la dimension des Raisins de la colère. Mais c'est un bon roman dont l'intérêt principal tient dans les personnages, attachants et profondément humains, avec toute la complexité que cela implique.
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