Abel Chevalley
La Bête du Gévaudan
Ed. L’Éveilleur
La France a peur. Dehors, la créature rôde.
On ne compte plus les victimes de la bête du Gévaudan, de même que, comme pour tous les grands évènements inexpliqués, on ne compte plus les théories sur sa nature ni les publications à son sujet. Celle d'Abel Chevalley, publiée dans les années 30, soit plus de deux siècles après les évènements, fait référence. A la manière d'un docu-fiction, l'auteur se penche sur l'histoire et la décortique.
Malgré les incertitudes et incohérences qui planent autour de ce fait divers, certains éléments sont irréfutables : Au XVIIIème siècle dans le Gévaudan, hommes, femmes, enfants, tout le monde vit dans la crainte. Quelque chose est là, tout près, qui s'en prend à ceux qui ont le malheur de mettre le nez hors de chez eux. Des chasseurs sont envoyés par le Roi pour apaiser la population et mettre un terme à cette situation. Ils ramèneront quelques peaux mais, contrairement à ce qu'ils clameront, rien de très concluant. Au final, personne ne saura jamais.
Ce livre n'a donc pas pour prétention d'apporter une solution à un cas qui n'en connaîtra jamais. Il s'agit plutôt d'un habile document, très fouillé, à la plume subtile et au traitement inattendu, qui analyse la manière opportuniste dont la Cour de France s'impliqua dans la traque. C'est un livre particulièrement intéressant, à charge contre l'instrumentalisation et la récupération politique.
Alors, finalement, cette bête ? Créature maléfique ? Tueur sanguinaire ? Phénomène inexplicable ? Une chose est sûre, quand c'est flou, c'est qu'y a un loup.
On ne compte plus les victimes de la bête du Gévaudan, de même que, comme pour tous les grands évènements inexpliqués, on ne compte plus les théories sur sa nature ni les publications à son sujet. Celle d'Abel Chevalley, publiée dans les années 30, soit plus de deux siècles après les évènements, fait référence. A la manière d'un docu-fiction, l'auteur se penche sur l'histoire et la décortique.
Malgré les incertitudes et incohérences qui planent autour de ce fait divers, certains éléments sont irréfutables : Au XVIIIème siècle dans le Gévaudan, hommes, femmes, enfants, tout le monde vit dans la crainte. Quelque chose est là, tout près, qui s'en prend à ceux qui ont le malheur de mettre le nez hors de chez eux. Des chasseurs sont envoyés par le Roi pour apaiser la population et mettre un terme à cette situation. Ils ramèneront quelques peaux mais, contrairement à ce qu'ils clameront, rien de très concluant. Au final, personne ne saura jamais.
Ce livre n'a donc pas pour prétention d'apporter une solution à un cas qui n'en connaîtra jamais. Il s'agit plutôt d'un habile document, très fouillé, à la plume subtile et au traitement inattendu, qui analyse la manière opportuniste dont la Cour de France s'impliqua dans la traque. C'est un livre particulièrement intéressant, à charge contre l'instrumentalisation et la récupération politique.
Alors, finalement, cette bête ? Créature maléfique ? Tueur sanguinaire ? Phénomène inexplicable ? Une chose est sûre, quand c'est flou, c'est qu'y a un loup.
Loup, y es-tu ?
RépondreSupprimer« Je mets mes chaussettes... »
Supprimer