Régis Jauffret
Microfictions 2018
Ed. Gallimard
Il y a onze années, Régis Jauffret tailladait ses contemporains de cinq cents estocades pernicieuses et bien senties.
Aujourd'hui, pour mon plus grand plaisir, il récidive. Les chefs d'accusation pourraient bien être les mêmes qu'alors. En cinq cent histoires courtes et autant de bonnes idées, ce second volet des Microfictions règle son compte à une espèce humaine exsangue. Sans scrupule et avec un mauvais esprit décomplexé, il frappe souvent sous la ceinture, toujours là où ça fait mal et ne ménage ni la veuve ni l'orphelin. Il n'épargne personne et balance des éclats de rire bilieux au visage de chacun d'entre nous.
Microfictions 2018 est un roman ancré dans son époque, qui dresse le portrait corrosif d'une société viciée, biberonnée aux faits divers et confrontée à l'omniprésence de la pornographie, l'obsolescence programmée, la maladie, le chômage, la violence, la surconsommation et la connexion à outrance. Chaque histoire a son lot de grincements de dents, les situations malsaines s'enchaînent, plombées de fatalisme, d'ironie et de lucidité. C'est toujours la même histoire, sa routine est la nôtre, déclinée sous cinq cents variations. Et pourtant le livre évite encore une fois le piège du systématique. Chaque cas est unique, vous pourriez même vous reconnaître dans l'un d’entre eux, voire dans plusieurs. Peut-être pas dans tous, n'exagérons rien. Ou alors c'est que vous avez vraiment un très gros problème.
Microfictions 2018 est un roman ancré dans son époque, qui dresse le portrait corrosif d'une société viciée, biberonnée aux faits divers et confrontée à l'omniprésence de la pornographie, l'obsolescence programmée, la maladie, le chômage, la violence, la surconsommation et la connexion à outrance. Chaque histoire a son lot de grincements de dents, les situations malsaines s'enchaînent, plombées de fatalisme, d'ironie et de lucidité. C'est toujours la même histoire, sa routine est la nôtre, déclinée sous cinq cents variations. Et pourtant le livre évite encore une fois le piège du systématique. Chaque cas est unique, vous pourriez même vous reconnaître dans l'un d’entre eux, voire dans plusieurs. Peut-être pas dans tous, n'exagérons rien. Ou alors c'est que vous avez vraiment un très gros problème.
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