Philippe Jaenada
Sulak
Ed. Julliard
Philippe Jaenada ne s'y est pas trompé, la vie de Bruno Sulak est un roman.
À multiplier les braquages, se moquer avec panache de la loi et narguer ses représentants, le gentleman cambrioleur a rendu folle la police et défrayé la chronique dans les années quatre-vingt, jusqu'à mourir dans de troubles circonstances lors d'une ultime évasion de prison. C'est ce mystère final qui semble avoir le plus intrigué l'auteur de La serpe. En effet, s'il revient en détail sur toute la vie de Bruno Sulak et s'il s'applique à décrire sa personnalité, son entourage et ses motivations, c'est bien sa mort qu'il pointe du doigt.
Même s'il vit incontestablement dans l’illégalité la plus totale, il semble n'avoir que des qualités : c'est un homme de principes, généreux, charismatique, intelligent et qui, joueur, donne régulièrement des nouvelles au commissaire qui le recheche. Philippe Jaenada, partisan, en dresse le portrait touchant et attachant d'un homme droit, épris de liberté. Quant à sa mort, pour lui, aucun doute, la version officielle ne tient pas la route. Il argumente, s'appuie sur de nombreux documents, rapports, témoignages et n'oublie pas au passage d'y ajouter son grain de sel humoristique et décalé.
Alors, peut-on impunément, à l’instar d’Arsène Lupin, vivre du mauvais côté de la loi et forcer le respect des honnêtes gens ? Libre à chacun de se faire sa propre opinion. L’auteur a un avis tranché sur la question, ce qui se sent à la lecture de cette très bonne biographie qui se dévore comme un roman d’aventure truffé d'excellents seconds rôles mais qui est clairement à deux doigts de faire l'apologie du grand - mais élégant - banditisme.
À multiplier les braquages, se moquer avec panache de la loi et narguer ses représentants, le gentleman cambrioleur a rendu folle la police et défrayé la chronique dans les années quatre-vingt, jusqu'à mourir dans de troubles circonstances lors d'une ultime évasion de prison. C'est ce mystère final qui semble avoir le plus intrigué l'auteur de La serpe. En effet, s'il revient en détail sur toute la vie de Bruno Sulak et s'il s'applique à décrire sa personnalité, son entourage et ses motivations, c'est bien sa mort qu'il pointe du doigt.
Même s'il vit incontestablement dans l’illégalité la plus totale, il semble n'avoir que des qualités : c'est un homme de principes, généreux, charismatique, intelligent et qui, joueur, donne régulièrement des nouvelles au commissaire qui le recheche. Philippe Jaenada, partisan, en dresse le portrait touchant et attachant d'un homme droit, épris de liberté. Quant à sa mort, pour lui, aucun doute, la version officielle ne tient pas la route. Il argumente, s'appuie sur de nombreux documents, rapports, témoignages et n'oublie pas au passage d'y ajouter son grain de sel humoristique et décalé.
Alors, peut-on impunément, à l’instar d’Arsène Lupin, vivre du mauvais côté de la loi et forcer le respect des honnêtes gens ? Libre à chacun de se faire sa propre opinion. L’auteur a un avis tranché sur la question, ce qui se sent à la lecture de cette très bonne biographie qui se dévore comme un roman d’aventure truffé d'excellents seconds rôles mais qui est clairement à deux doigts de faire l'apologie du grand - mais élégant - banditisme.
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