jeudi 3 mai 2018

Anne Karen - Rouge encor du baiser de la reine

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Anne Karen

Rouge encor du baiser de la reine

Ed. Quidam


Madame Karen,

J'ai lu votre livre, je l'ai trouvé beau - pas moins - et je le referme en ayant le sentiment d'avoir passé en sa compagnie un instant de pure grâce. Mais, voyez-vous, au moment d'en faire l'article je suis un peu embêté. Car si j'ai apprécié votre prose poétique, si j'ai été porté par ce qui pourrait s'apparenter à du vers libre, je me demande si vraiment j'ai saisi de quoi il retourne.

Un personnage de nain eunuque, semble-t-il, décrit le sentiment de profond amour qui le lie à la reine byzantine auprès de laquelle il officie. Son témoignage noircit les pages recto-verso d'un manuscrit vieux d'un bon millier d'années et adressé à celui qui occupe dorénavant sa vie et son cœur. C'est bien cela ? Je n'en jurerais pas, je tiens principalement ce résumé de la quatrième de couverture, l’intrigue m’ayant parfois laissé dans le flou.

Et quand bien même j’en serais loin, faut-il nécessairement chercher à comprendre toute chose dès lors que la beauté fait son œuvre ? J'imagine que non, bien que mes bas instincts de lecteur de roman et d’amateur d’histoires solides me susurrent le contraire. Au final, une chose est certaine : aussi vrai qu'on a toujours besoin d'un plus petit que soi, votre plume est radieuse, votre livre élégant.

Cordialement,

TmbM

2 commentaires:

  1. ... Mon front est rouge encor du baiser de la reine
    J'ai rêvé dans la grotte ou nage la syrène...
    J'adore les sonnets de Gérard de Nerval. "El desdichado" est le seul poème que je connaisse par cœur avec le "Je suis venu, calme orphelin..." de Verlaine !

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    1. Ca fait déjà deux poèmes connus par cœur... deux de plus que moi.

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