San-Antonio
Bas les pattes
Ed. Fleuve Noir
Quand, à Chicago, un certain "le Français" dessoude des taxi-girls à tour de bras, les amerloques font appel à la police de ses compatriotes pour mieux en cerner la psychologie. Mais pas à n'importe quel agent, non, au meilleur d'entre eux : j'ai nommé San-Antonio. Voilà donc notre commissaire en route pour les States. Le problème c'est qu'il y part seul. Donc, pas de Béru, pas de Pinuche. Or, c'est bien connu, les meilleurs personnages dans San-Antonio, ça reste les secondaires. Quand ils manquent à l'appel, comme dans Bas les pattes, ça se sent. Seul un jeune belge, assistant et interprète improvisé, Robert Dauwel - dont c'est là, à ma connaissance, la seule apparition dans la série - vient jouer les acolytes.
Bas les pattes reste un roman plaisant, une intrigue peu épaisse mais efficace, inventive dans sa langue et bourrée d'idées reçues que l'auteur exploite avec dérision : San-A, en bon français, ne parle pas un mot d'anglais, Chicago est rempli de truands, les filles sont faciles, quelques dollars achètent tout et tout le monde... Daté de 1954, autant dire les débuts, le modèle n'est pas encore tout à fait abouti et cet opus est assez anecdotique. Mais, avalé en quelques heures, il offre assurément un agréable moment de lecture et un bonne soirée de détente.
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