Ira Levin
Les femmes de Stepford
Ed. J’ai lu
Ira Levin est-il un homme ou une femme ? Vers la moitié du livre, j'ai eu comme un doute. Après vérification - sa grosse barbe ne trompe pas - Ira Levin est un homme. Quelle importance le sexe de l'auteur peut-il avoir et pourquoi donc a-t-il fallu que j'aille m'en assurer ? Disons que mon interprétation de ce roman aurait probablement été bien différente en fonction de la réponse à la première question.
En effet, Les femmes de Stepford dresse un portrait pour le moins surprenant de la vie de couple en général, de la gent féminine en particulier. Nous sommes en 1972, le MLF bat son plein et pourtant, ici, toutes les épouses sont parfaitement dociles, dévouées à leur mari et semblent avoir pour unique passion de tenir un intérieur scrupuleux et immaculé. Et pendant qu'elles briquent la maison, les hommes passent leurs soirées au... "club des hommes". Joana, le personnage principal, qui emménage dans cette banlieue pavillonnaire avec son mari et ses enfants, en est assez étonnée. Le lecteur également.
Il faut reconnaître que c'est louche. Et ce qui n'est d'abord que mystérieux devient rapidement oppressant. Le roman instille comme un doute dans l'esprit du lecteur, le pressure et crée une ambiance paranoïaque et palpitante. C'est d'ailleurs la grande force de ce livre. Car si au final on ne sait pas exactement quel message Ira Levin souhaitait faire passer sur la condition des femmes et s'il n'y a pas vraiment besoin d'attendre la chute pour en saisir la teneur, les liens qui y mènent sont diablement efficaces et le roman est tout bonnement impossible à lâcher. La tension est gérée de main de maître et laisse abasourdi !
En effet, Les femmes de Stepford dresse un portrait pour le moins surprenant de la vie de couple en général, de la gent féminine en particulier. Nous sommes en 1972, le MLF bat son plein et pourtant, ici, toutes les épouses sont parfaitement dociles, dévouées à leur mari et semblent avoir pour unique passion de tenir un intérieur scrupuleux et immaculé. Et pendant qu'elles briquent la maison, les hommes passent leurs soirées au... "club des hommes". Joana, le personnage principal, qui emménage dans cette banlieue pavillonnaire avec son mari et ses enfants, en est assez étonnée. Le lecteur également.
Il faut reconnaître que c'est louche. Et ce qui n'est d'abord que mystérieux devient rapidement oppressant. Le roman instille comme un doute dans l'esprit du lecteur, le pressure et crée une ambiance paranoïaque et palpitante. C'est d'ailleurs la grande force de ce livre. Car si au final on ne sait pas exactement quel message Ira Levin souhaitait faire passer sur la condition des femmes et s'il n'y a pas vraiment besoin d'attendre la chute pour en saisir la teneur, les liens qui y mènent sont diablement efficaces et le roman est tout bonnement impossible à lâcher. La tension est gérée de main de maître et laisse abasourdi !
J'ai toujours reculé devant les livres d'Ira Levin et je dois avouer que ta chronique me rappelle exactement pourquoi j'ai toujours ce "doute" et que je ne franchis pas le pas. ^^'
RépondreSupprimerMoi qui croyais que j’avais l’enthousiasme communicatif... Ce livre est rudement efficace, lu d’une traite dans la soirée... maintenant, c’est à toi de voir.
SupprimerC'est simplement "l'ambiance" décrite - qui se rapproche de celle que j'imagine dans la plupart de ses livres - qui n'est pas en haute position dans mes préférences. C'est comme si tu essayais de me vendre un livre horrifique, même avec ton plus bel enthousiasme tu n'y arriverais pas. ^^
SupprimerDans ce cas-là...
SupprimerUn chouette bouquin : voici ce que j'en avais pensé : http://sfemoi.canalblog.com/archives/2017/09/08/35658103.html
RépondreSupprimerPour ma part je pense franchir le pas de nouveau avec "Un bonheur insoutenable".
Je l’ai lu il y a quelques années et j’en garde un bon souvenir, ainsi que de « Rosemary’s baby ». C’est le troisième livre d’Ira Levin que je lis. Mais je vais peut-être m’arrêter là...
SupprimerCommencé il y a deux ans, il n'est toujours pas fini. Soit ce n'était pas le bon moment de le lire, soit je me fous de l'histoire ? Je me rappelle surtout que j'avais trouvé cela assez long démarrer et j'avais peur d'un tout ça pour ça. Bref, pas très envie de continuer pour l'instant
RépondreSupprimerComme quoi ça ne peut pas marcher à tous les coups. Perso, une fois entamé, il m'a été impossible de le poser avant la fin.
SupprimerJe viens de le finir et j'ai bien aimé mais la fin m'a déçu. Ou plutôt, la fin du chapitre 2 m'a laissé sur mon appétit...
RépondreSupprimerC'est sûr que ne pas aimer la chute d'un roman à chute, c'est dommage. Perso, elle était à mon goût.
SupprimerCe n’est pas que je n’ai pas aimé la chute. J’aurais aimé avoir la description entre le moment où elle se fait capturer et celui où “elle” est à l’épicerie.
RépondreSupprimerProbablement faut-il faire appel à son imagination. C'est justement ce que j'ai aimé.
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