Bernard Quiriny
L'affaire Mayerling
Ed. Rivages
Généralement, on réalise dans le dernier tiers de toute bonne œuvre horrifique qui se respecte que le bâtiment hanté dans lequel se déroule l'histoire est construit sur un ancien cimetière indien. Ce mythe est une valeur sûre et peut suffire à justifier les évènements les plus invraisemblables.
Il n'est pas question de cimetière indien ici et ça tombe bien, L'affaire Mayerling n'est pas exactement une œuvre horrifique (certes, un ancien asile d'aliénés est vaguement évoqué mais j'imagine que c'est moins un début d'explication qu'une référence à la littérature de genre). Pourtant le résumé du roman pourrait le laisser penser. Voyez plutôt : dans Le Mayerling, une résidence de haut standing de la petite ville de Rouvières, rien ne va plus. Hallucination collective, troublante série de coïncidences ou épisodes paranormaux, les habitants voient leur comportement changer, de manière aussi radicale qu'incompréhensible, et sont tous victimes des graves dysfonctionnements du bâtiment. Il semblerait que Le Mayerling ait décidé de se débarrasser de ses habitants, de gré ou de force…
Finalement bien plus caustique qu'horrifique, L'affaire Mayerling est un roman désopilant à l'humour grinçant. Les nombreuses saynètes dont il est constitué, cocasses et inventives, offrent une vision récréative et très inspirée de la bétonisation du paysage, de l'absurdité des ensembles d'habitation et des logements collectifs. C'est une critique bien sentie de la vie en société et l'occasion, au passage, de multiplier les références littéraire - principalement à Perec et à Ballard.
Le cadeau idéal à offrir à ses voisins de palier - vous détestez les vôtres, n'est-ce pas ?
Il n'est pas question de cimetière indien ici et ça tombe bien, L'affaire Mayerling n'est pas exactement une œuvre horrifique (certes, un ancien asile d'aliénés est vaguement évoqué mais j'imagine que c'est moins un début d'explication qu'une référence à la littérature de genre). Pourtant le résumé du roman pourrait le laisser penser. Voyez plutôt : dans Le Mayerling, une résidence de haut standing de la petite ville de Rouvières, rien ne va plus. Hallucination collective, troublante série de coïncidences ou épisodes paranormaux, les habitants voient leur comportement changer, de manière aussi radicale qu'incompréhensible, et sont tous victimes des graves dysfonctionnements du bâtiment. Il semblerait que Le Mayerling ait décidé de se débarrasser de ses habitants, de gré ou de force…
Finalement bien plus caustique qu'horrifique, L'affaire Mayerling est un roman désopilant à l'humour grinçant. Les nombreuses saynètes dont il est constitué, cocasses et inventives, offrent une vision récréative et très inspirée de la bétonisation du paysage, de l'absurdité des ensembles d'habitation et des logements collectifs. C'est une critique bien sentie de la vie en société et l'occasion, au passage, de multiplier les références littéraire - principalement à Perec et à Ballard.
Le cadeau idéal à offrir à ses voisins de palier - vous détestez les vôtres, n'est-ce pas ?
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