Jean-Marc Agrati
L'apocalypse des homards
Ed. Dystopia Workshop
Non, contrairement à ce que son titre pourrait laisser penser, L'apocalypse des homards n'est pas un essai d'écologie sur la disparition annoncée des crustacés. On en est même assez loin. L'un des seuls homards dont il est question dans ce livre se fait dessouder à coups de fusil à pompe. C'est dire.
Le livre de Jean-Marc Agrati est un recueil de très courtes nouvelles - ou plutôt de "nouvelles & shots", comme l'indique la couverture - disparates, indépendantes et résolument déjantées. Il arrive qu'un personnage revienne d'une histoire à l'autre - par exemple Zol, impossible à cerner et difficile à décrire - mais ce n'est que pour mieux sauter du coq à l'âne. Le lecteur va ainsi vivre, en vrac, une scène délirante de courses au supermarché, une discussion à bâtons rompus entre Achille et Hector dans un troquet parisien, la pendaison d'un orange par des bleus, une nuit dans un hôtel crasseux, divers tableaux de violence, de sexe et de tout ce qui peut passer pour politiquement incorrect.
Irrévérencieux au possible, débridé et drôle d'un humour qui en laissera certainement plus d'un de marbre, Jean-Marc Agrati nous offre avec L'apocalypse des homards une variation sur le thème des Microfictions, toute personnelle et moins ancrée dans le réel. Écrit dans une langue viscérale et organique, ce livre-objet - comme Dystopia sait si bien le faire - est un bijou d'impertinence et surtout un livre jouissif qui vous décomplexera quant aux idées perverses qui encombrent votre cerveau de grand malade.
Le livre de Jean-Marc Agrati est un recueil de très courtes nouvelles - ou plutôt de "nouvelles & shots", comme l'indique la couverture - disparates, indépendantes et résolument déjantées. Il arrive qu'un personnage revienne d'une histoire à l'autre - par exemple Zol, impossible à cerner et difficile à décrire - mais ce n'est que pour mieux sauter du coq à l'âne. Le lecteur va ainsi vivre, en vrac, une scène délirante de courses au supermarché, une discussion à bâtons rompus entre Achille et Hector dans un troquet parisien, la pendaison d'un orange par des bleus, une nuit dans un hôtel crasseux, divers tableaux de violence, de sexe et de tout ce qui peut passer pour politiquement incorrect.
Irrévérencieux au possible, débridé et drôle d'un humour qui en laissera certainement plus d'un de marbre, Jean-Marc Agrati nous offre avec L'apocalypse des homards une variation sur le thème des Microfictions, toute personnelle et moins ancrée dans le réel. Écrit dans une langue viscérale et organique, ce livre-objet - comme Dystopia sait si bien le faire - est un bijou d'impertinence et surtout un livre jouissif qui vous décomplexera quant aux idées perverses qui encombrent votre cerveau de grand malade.
Je n'aime pas trop les nouvelles, alors les micronouvelles...
RépondreSupprimerCeci dit, j'aime beaucoup la couverture. Et si je tombe dessus un jour au détour d'un rayon, j'y jetterai un oeil pour voir ce qu'il en est de ce politiquement incorrect. Sait on jamais, cela pourrait me plaire malgré la taille
Je suis tenté de te répondre que ce n'est pas la taille qui compte…
SupprimerEt encore, tu ne vois là que la première de couverture. Le livre est beau sous tous les angles.
Woh, ça a l'air quand même très particulier. Autant la forme ne me gêne pas et je peux apprécier des choses qui sortent de l'ordinaire/sont un peu folles, autant le côté violence/sexe et tout le tralala ne me tente guère s'il est très présent...
RépondreSupprimerC'est effectivement très particulier, complètement fou et assez... disons... tempétueux...
SupprimerJ'ai adoré ça !
"L'Apocalypse", je ne sais pas, mais "Le Chien", récemment réédité, ça vaut le détour... Le dosage des ingrédients est suffisamment bien fait à mon sens pour qu'une éventuelle gêne en début de lecture se dissipe vite, surtout qu'aucun élément n'est gratuit...
RépondreSupprimerJ'ai adoré "L'Apocalypse", "Le Chien" est donc logiquement dans mon collimateur.
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