San-Antonio
Tango chinetoque
Ed. Fleuve Noir
Quelle ouverture de roman ! Les premières pages nous font vivre la veillée funéraire de Bérurier. Non pas qu'il soit mort mais comme il vient bien malgré lui de signer pour une mission suicide, il prend de l'avance, entouré de sa cour des miracles personnelle : Berthe, Alfred, Pinaud et toute la clique. Un hommage haut en couleur pour l'inénarrable Alexandre-Benoît.
Et cette mission alors ? Se rendre en Chine incognito et découvrir une mystérieuse base de lancement d'engins spatiaux. Accompagné de San-A, qui refuse de l'envoyer seul au casse-pipe, "Sa Plantureuse Idiotie" s'envole pour le pays de Mao. Les deux hommes vont y vivre une aventure particulièrement riche en actions : saut en parachute, meutes de loups, courses poursuites, explosions, traversée d'un champ de mines, emprisonnement et même une mise en orbite, le tout sans transition aucune, à croire que l'auteur a plus cherché à divertir qu'à construire une intrigue cohérente. Divertir, oui, mais avec ce style inimitable qui mêle humour, désinvolture et langage fleuri.
Tango Chinetoque est un excellent épisode, drôle, un brin grotesque et peu crédible, rempli de scènes d'anthologie, à commencer par le récit des raisons qui envoient Béru en Chine ou encore la manière dont "Le Gros" se lie d'amitié avec un bélier nommé Cyprien.
Allez, et pour le plaisir, voici quelques positions tirées du Kâmasûtra personnel du commissaire : "la perruque tournante", "la mayonnaise ratée", "la canoë fantôme" "le sabre et le goupillon", "la calotte glaciaire", "le trou normand et la crêpe dentelle" "la chenille processionnaire", "le médius caverneux", "le contre-écrou inversé", "le plissement alpin", "le pointillé langoureux" ou bien "le grand hypoglosse surmené". Pour n'en citer que quelques unes, bien sûr.
Et cette mission alors ? Se rendre en Chine incognito et découvrir une mystérieuse base de lancement d'engins spatiaux. Accompagné de San-A, qui refuse de l'envoyer seul au casse-pipe, "Sa Plantureuse Idiotie" s'envole pour le pays de Mao. Les deux hommes vont y vivre une aventure particulièrement riche en actions : saut en parachute, meutes de loups, courses poursuites, explosions, traversée d'un champ de mines, emprisonnement et même une mise en orbite, le tout sans transition aucune, à croire que l'auteur a plus cherché à divertir qu'à construire une intrigue cohérente. Divertir, oui, mais avec ce style inimitable qui mêle humour, désinvolture et langage fleuri.
Tango Chinetoque est un excellent épisode, drôle, un brin grotesque et peu crédible, rempli de scènes d'anthologie, à commencer par le récit des raisons qui envoient Béru en Chine ou encore la manière dont "Le Gros" se lie d'amitié avec un bélier nommé Cyprien.
Allez, et pour le plaisir, voici quelques positions tirées du Kâmasûtra personnel du commissaire : "la perruque tournante", "la mayonnaise ratée", "la canoë fantôme" "le sabre et le goupillon", "la calotte glaciaire", "le trou normand et la crêpe dentelle" "la chenille processionnaire", "le médius caverneux", "le contre-écrou inversé", "le plissement alpin", "le pointillé langoureux" ou bien "le grand hypoglosse surmené". Pour n'en citer que quelques unes, bien sûr.
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