jeudi 2 mars 2023

San-Antonio - Faut être logique

San-Antonio Faut être logique Fleuve Noir
San-Antonio 

Faut être logique 

Ed. Fleuve Noir 


San-Antonio, qui prend quelques jours de congé bien mérités en compagnie de sa chère mère, voit son repos interrompu par un coup de fil de Bérurier. Le Gros lui demande de rappliquer tout de suite à la campagne, chez le cousin Ambroise ! Quand il y arrive, le commissaire retrouve le couple Gravosse en plein batifolage, dans la carcasse d'une voiture pour l'un, dans les bottes de foin pour l'autre. L'appel de la nature, quoi ! Sorti de cette introduction champêtre et délurée, le roman devient sérieux et confronte nos deux héros à une lugubre affaire de maison hantée... Sauf que les fantômes n'existent pas, non ?
"- Ne plaisantez pas avec ces choses-là ! glapit-elle. Ça pourrait avoir de graves conséquences.
- Oh, que non, chère Berthe, le surnaturel, c'est mon violon d'Ingres, réponds-je. Car, vous ne l'ignorez pas, mais je suis un homme d'esprit."
Comme le dit plus loin Béru, entre "le château, le revenant, les suspects dont la liste s'allonge, les interrogatoires qui apportent leur provende de révélations", cette histoire "ressemble à ces bons romans policiers de jadis". À tel point que cet épisode, assumant en effet ses airs Agatha-Christiens et respectant toutes les contraintes qui vont avec, finit par réunir tout le monde sur les lieux du crime pour une confrontation générale. Il se produit alors un coup de théâtre et le coupable tombe le masque ! Mais avant cela, il plonge le lecteur dans une intrigue sordide et poignante, à l'atmosphère tendue, que même les réflexions de l'auteur sur la vie campagnarde, ses traits d'esprit, ses calembours et ses bons mots ont du mal à détendre. Et puis, ce geste de Béru dans la scène finale... Bigre !


 
Et pour suivre l'avancée de ma lecture complète des aventures du commissaire San-Antonio, cliquez sur le sourire de l'auteur !

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