Octave Joncquel & Théo Varlet
L'agonie de la Terre (L'épopée martienne - volume II)
Rappelez-vous, Octave Joncquel et Théo Varlet, en parfaits feuilletonistes adeptes de l'accroche de fin de chapitre, avaient abandonné leurs personnages dans une posture inconfortable et le lecteur face à un suspense insoutenable. Vous pouvez de nouveau respirer, L'agonie de la Terre n'est pas que la suite des Titans du ciel, c'est également la fin de L'épopée martienne.
Alors que j'avais lu avec plaisir le premier volet, j'ai eu du mal à y revenir. J'ai probablement laissé passer trop de temps entre les deux volumes. Non pas que j'aie été perdu dans l'intrigue ou que les personnages me soient devenus étrangers (d'autant moins que l'ouvrage s'ouvre sur un résumé de l'épisode précédent), c'est plutôt comme si j'étais passé à autre chose. Il m'a fallu près de la moitié du livre pour me passionner de nouveau pour cette lecture. Mais une fois revenu dans cette histoire alambiquée d'invasion extraterrestre catastrophe, c'est comme si je ne l'avais jamais quittée. On retrouve donc nos héros et, après un premier volume centré sur l'invasion, ce second raconte le mouvement de résistance. C'est l'occasion pour nos romanciers, en véritables chantres de la préférence nationale, de faire une petite piqure de rappel : le français devient donc la nouvelle langue mondiale et nos compatriotes les seuls acteurs de la libération planétaire.
L'agonie de la Terre est dans la droite lignée du premier opus. On y retrouve des idées abracadabrantes, une pointe de grand-n'importe-quoi, quelques remarques machistes, un certain nombre d'incohérences et l'imagination foisonnante et déraisonnable qui caractérisait les doux rêveurs du début du XXème siècle. Mais ce délire extravagant est servi par une langue au charme indéniable et l'enthousiasme de ces auteurs est si communicatif qu'on aurait presque envie d'y croire. Bref, si dans sa catégorie L'épopée martienne n'est pas forcément un incontournable, c'est un roman tout à fait honnête, aussi bien pour les amateurs de feuilletons que de visions apocalyptiques, pour les adeptes de conquête spatiale ou de Paris comme centre du monde.
Alors que j'avais lu avec plaisir le premier volet, j'ai eu du mal à y revenir. J'ai probablement laissé passer trop de temps entre les deux volumes. Non pas que j'aie été perdu dans l'intrigue ou que les personnages me soient devenus étrangers (d'autant moins que l'ouvrage s'ouvre sur un résumé de l'épisode précédent), c'est plutôt comme si j'étais passé à autre chose. Il m'a fallu près de la moitié du livre pour me passionner de nouveau pour cette lecture. Mais une fois revenu dans cette histoire alambiquée d'invasion extraterrestre catastrophe, c'est comme si je ne l'avais jamais quittée. On retrouve donc nos héros et, après un premier volume centré sur l'invasion, ce second raconte le mouvement de résistance. C'est l'occasion pour nos romanciers, en véritables chantres de la préférence nationale, de faire une petite piqure de rappel : le français devient donc la nouvelle langue mondiale et nos compatriotes les seuls acteurs de la libération planétaire.
L'agonie de la Terre est dans la droite lignée du premier opus. On y retrouve des idées abracadabrantes, une pointe de grand-n'importe-quoi, quelques remarques machistes, un certain nombre d'incohérences et l'imagination foisonnante et déraisonnable qui caractérisait les doux rêveurs du début du XXème siècle. Mais ce délire extravagant est servi par une langue au charme indéniable et l'enthousiasme de ces auteurs est si communicatif qu'on aurait presque envie d'y croire. Bref, si dans sa catégorie L'épopée martienne n'est pas forcément un incontournable, c'est un roman tout à fait honnête, aussi bien pour les amateurs de feuilletons que de visions apocalyptiques, pour les adeptes de conquête spatiale ou de Paris comme centre du monde.
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