Ilarie Voronca
La confession d'une âme fausse
Ed. L'Éveilleur
Paru en 1942 et jamais réédité depuis, le livre d'Ilarie Voronca est de nouveau disponible, enfin, grâce au travail salutaire de L'Éveilleur, une maison bordelaise qui propose d'exhumer des textes qui se jouent du temps.
Ce roman, qui mêle prose poétique et littérature fantastique, n'est pas sans rappeler les grandes heures du surréalisme. Il règne dans ses pages une atmosphère onirique, dictée par un ton fantasque. Son personnage, doté d'une âme en piteux état, usée jusqu'à la corde, n'a d'autre choix que de s'en faire greffer une nouvelle. Un rapide passage sous le bistouri et voilà son ancienne âme mise au rebus, troquée contre celle d'un malheureux soldat tombé au front. Sort-on d'une telle opération comme neuf ? Ce serait trop beau. Et ce serait surtout sans compter sur l'imagination débridée de ce grand nom de l'avant-garde littéraire de l'entre-deux-guerres.
La confession d'une âme fausse est un roman très court, farfelu, qui émeut par sa sensibilité et séduit par son charme. Il soulève, avec une certaine malice et une grande singularité, l'éternelle problématique de l'existence de l'esprit et l'éventuelle interaction de celle-ci avec le corps. Mais comme la présence d'une âme n'empêche aucunement les considérations pratiques, il se lance au passage dans une entreprise téméraire, celle de faire l'éloge de l'ail.
Ce roman, qui mêle prose poétique et littérature fantastique, n'est pas sans rappeler les grandes heures du surréalisme. Il règne dans ses pages une atmosphère onirique, dictée par un ton fantasque. Son personnage, doté d'une âme en piteux état, usée jusqu'à la corde, n'a d'autre choix que de s'en faire greffer une nouvelle. Un rapide passage sous le bistouri et voilà son ancienne âme mise au rebus, troquée contre celle d'un malheureux soldat tombé au front. Sort-on d'une telle opération comme neuf ? Ce serait trop beau. Et ce serait surtout sans compter sur l'imagination débridée de ce grand nom de l'avant-garde littéraire de l'entre-deux-guerres.
La confession d'une âme fausse est un roman très court, farfelu, qui émeut par sa sensibilité et séduit par son charme. Il soulève, avec une certaine malice et une grande singularité, l'éternelle problématique de l'existence de l'esprit et l'éventuelle interaction de celle-ci avec le corps. Mais comme la présence d'une âme n'empêche aucunement les considérations pratiques, il se lance au passage dans une entreprise téméraire, celle de faire l'éloge de l'ail.
"Peut-être est-il le signe d'une secte qui n'accepte pas les intrus. Les serviteurs de l'ail se reconnaissent et se saluent."Un livre étonnant de bout en bout, un peu fou et résolument spirituel.
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