François Szabowski
L'amour est une maladie ordinaire
Ed. Le Tripode
Une vie de lecture a ceci de comparable à un repas gargantuesque que deux gros livres copieux et goûtus s'enchaînent mieux si un trou normand fait digérer le premier tout en préparant au second. Dans cette catégorie d'ouvrages intercalaires qui désinfectent le palais et rincent la tête, L'amour est une maladie ordinaire ne mange pas de pain mais remplit son rôle.
Contrairement à ce que cette introduction pourrait laisser penser, il n'est pas question de nourriture dans ce livre mais bel et bien d'amour. François Szabowski nous en offre là une conception toute personnelle à travers les mésaventures d'un personnage tordu et obsessionnel qui, pour mieux survivre dans le souvenir de ses maîtresses, met régulièrement en scène sa mort. Mais disparaître aux yeux des gens qui l'aiment finit par avoir des conséquences insoupçonnées et il voit rapidement sa vie prendre une tournure plus complexe qu'il ne l'imaginait.
Derrière son packaging original et son bandeau accrocheur se dissimule une comédie facile et ludique, aussi vite avalée que digérée. La trame est sympathique, l'humour fonctionne plutôt bien, il y a quelques bonnes idées et la chute a le mérite d'être inattendue, certes. Mais c'est finalement un livre très moyen, totalement anecdotique, que seuls les caractères secondaires sauvent - plus ou moins. Ainsi, le faire-valoir du personnage principal m'a-t-il semblé plus intéressant que ce dernier, tout comme certaines intrigues secondaires qui auraient mérité plus de place dans la trame. Mais aucun des bons éléments n'est suffisamment exploité ou développé. Pour résumer, alors qu'il y avait là, en principe, tous les ingrédients indispensables à une comédie efficace, cinglante et à l'humour subversif, ce n'est qu'un petit livre léger et inoffensif.
Je referme ce roman - et cet article culinaire - toujours sur ma faim. A défaut d'un trou normand, je vais me faire un kebab. Salade, tomate, oignon.
Contrairement à ce que cette introduction pourrait laisser penser, il n'est pas question de nourriture dans ce livre mais bel et bien d'amour. François Szabowski nous en offre là une conception toute personnelle à travers les mésaventures d'un personnage tordu et obsessionnel qui, pour mieux survivre dans le souvenir de ses maîtresses, met régulièrement en scène sa mort. Mais disparaître aux yeux des gens qui l'aiment finit par avoir des conséquences insoupçonnées et il voit rapidement sa vie prendre une tournure plus complexe qu'il ne l'imaginait.
Derrière son packaging original et son bandeau accrocheur se dissimule une comédie facile et ludique, aussi vite avalée que digérée. La trame est sympathique, l'humour fonctionne plutôt bien, il y a quelques bonnes idées et la chute a le mérite d'être inattendue, certes. Mais c'est finalement un livre très moyen, totalement anecdotique, que seuls les caractères secondaires sauvent - plus ou moins. Ainsi, le faire-valoir du personnage principal m'a-t-il semblé plus intéressant que ce dernier, tout comme certaines intrigues secondaires qui auraient mérité plus de place dans la trame. Mais aucun des bons éléments n'est suffisamment exploité ou développé. Pour résumer, alors qu'il y avait là, en principe, tous les ingrédients indispensables à une comédie efficace, cinglante et à l'humour subversif, ce n'est qu'un petit livre léger et inoffensif.
Je referme ce roman - et cet article culinaire - toujours sur ma faim. A défaut d'un trou normand, je vais me faire un kebab. Salade, tomate, oignon.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire