Francis Berthelot
Carnaval sans roi (Le Rêve du démiurge - VIII)
Ed. Dystopia / Le Bélial'
Définitivement, arrivé à ce stade du cycle, ne comptez plus lire l'un ou l'autre des romans qui le composent sans avoir lu les précédents, vous seriez bel et bien perdu. Francis Berthelot s'amuse à entrecroiser les récits, à multiplier les références et il y a belle lurette qu'il a abandonné son soucis d'indépendance des histoires.
Ainsi, ce sont des visages connus qui nous accueillent dès les premières pages de ce livre. On y retrouve Kantor, attablé en compagnie d’Octave et d'Iris, alors qu'un psychiatre lui demande son aide pour tenter de sortir Alvar Cuervos de l'étrange folie dans laquelle il est emprisonné. Le pouvoir du jeune télépathe pourrait être sa dernière chance de guérison. Vous l'aurez compris, ce roman fait directement suite à Nuit de colère d'une part, Le Petit Cabaret des morts d'autre part. Kantor s'y improvise en apprenti psychiatre pour comprendre et aider le fils de Bran Hadès. Alors les allusions s'enchaînent tandis que, tour à tour, le rescapé du massacre sectaire rencontre les âmes captives qui errent dans la tête du malade.
Ce roman est organisé de manière assez classique, à chaque âme son décor, et cette histoire fantastique est en quelque sorte une version presque picaresque du roman psychiatrique. Comme toujours, la langue est très élégante, il y a régulièrement des comparaisons joliment imagées et finement évocatrices, de nombreuses références culturelles et un bel effet de mise en scène. Comme les autres, ce roman-ci s'inscrit dans le cycle et, même s'il propose une intrigue complète, chute comprise, je ne suis pas sûr qu'il justifie une critique en soi. C'est finalement plus une partie d'un tout, un épisode de ce qui est maintenant bien plus qu'un simple cycle thématique. Les histoires sont liées, les bases communes, les personnages récurrents et j'attends maintenant d'avoir lu l'ultime volume, Abîme du rêve, pour avoir une vision d'ensemble de l'oeuvre et, j'espère, une conclusion définitive et satisfaisante.
Ainsi, ce sont des visages connus qui nous accueillent dès les premières pages de ce livre. On y retrouve Kantor, attablé en compagnie d’Octave et d'Iris, alors qu'un psychiatre lui demande son aide pour tenter de sortir Alvar Cuervos de l'étrange folie dans laquelle il est emprisonné. Le pouvoir du jeune télépathe pourrait être sa dernière chance de guérison. Vous l'aurez compris, ce roman fait directement suite à Nuit de colère d'une part, Le Petit Cabaret des morts d'autre part. Kantor s'y improvise en apprenti psychiatre pour comprendre et aider le fils de Bran Hadès. Alors les allusions s'enchaînent tandis que, tour à tour, le rescapé du massacre sectaire rencontre les âmes captives qui errent dans la tête du malade.
Ce roman est organisé de manière assez classique, à chaque âme son décor, et cette histoire fantastique est en quelque sorte une version presque picaresque du roman psychiatrique. Comme toujours, la langue est très élégante, il y a régulièrement des comparaisons joliment imagées et finement évocatrices, de nombreuses références culturelles et un bel effet de mise en scène. Comme les autres, ce roman-ci s'inscrit dans le cycle et, même s'il propose une intrigue complète, chute comprise, je ne suis pas sûr qu'il justifie une critique en soi. C'est finalement plus une partie d'un tout, un épisode de ce qui est maintenant bien plus qu'un simple cycle thématique. Les histoires sont liées, les bases communes, les personnages récurrents et j'attends maintenant d'avoir lu l'ultime volume, Abîme du rêve, pour avoir une vision d'ensemble de l'oeuvre et, j'espère, une conclusion définitive et satisfaisante.
Cher condisciple en bloguerie je vous souhaite une très bonne année 2018 que j'espère riche en saines et bonnes lectures.
RépondreSupprimerEt la santé aussi. Faut pas oublier, c'est important... Merci beaucoup ! Et je vous souhaite de même !
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