Camille Leboulanger
Malboire
Ed. L'Atalante
On dit que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes. Mais y fait-on les plus originales ? Pas sûr. En matière de pots, ici on est dans le vieux. La recette est ancestrale et j'ai rapidement eu l'impression qu’elle m’avait déjà été servie cent fois. Et pourtant, malgré le manque flagrant d’originalité, ça fonctionne, la soupe est bonne.
Alors de quoi retourne-t-il ? La Grande Première a eu raison de ceux du Vieux Temps. Il ne reste maintenant qu'une terre globalement dévastée. L'eau est impropre à la consommation, polluée aux engrais et aux produits chimiques, et les petits groupes de survivants sont dispersés, agrippés à des croyances absurdes ou à des cultes obscures. Tous ne peuvent plus que compter sur la pluie et vivent dans l'attente d'une averse. Tous ? Non. Car Arsen, un vieil original solitaire, assisté de Zizare et Mivoix, deux jeunes qu'il a pris sous son aile, a confectionné une foreuse qui leur procure l'eau qui dort sous la Malboire. Ils vivent ainsi jusqu'au jour où ces deux derniers décident de partir tenter leur chance, trouver ce barrage mythique qui retiendrait une immense réserve d'eau…
Quand je vous disais que tous les ingrédients classiques y étaient : le cataclysme annoncé, le vieux savant un peu fou, la prophétie, le voyage initiatique, la fable morale avec le message environnemental… Tout y passe, à croire que Camille Leboulanger a scrupuleusement suivi la charte du roman post-apocalyptique écolo.
À défaut d'être très inventif, le scénario est bien ficelé, les personnages tiennent la route et la langue, propre, fait dans la sobriété. Surtout, le roman offre régulièrement des paysages marquants et des images très visuelles, notamment celle des silhouettes de ces gigantesques machines agricoles. Pour le reste, donc, on est dans un roman de bonne facture mais sans aucune surprise. Au moins, dites-vous qu'il n'y en a pas de mauvaise…
Alors de quoi retourne-t-il ? La Grande Première a eu raison de ceux du Vieux Temps. Il ne reste maintenant qu'une terre globalement dévastée. L'eau est impropre à la consommation, polluée aux engrais et aux produits chimiques, et les petits groupes de survivants sont dispersés, agrippés à des croyances absurdes ou à des cultes obscures. Tous ne peuvent plus que compter sur la pluie et vivent dans l'attente d'une averse. Tous ? Non. Car Arsen, un vieil original solitaire, assisté de Zizare et Mivoix, deux jeunes qu'il a pris sous son aile, a confectionné une foreuse qui leur procure l'eau qui dort sous la Malboire. Ils vivent ainsi jusqu'au jour où ces deux derniers décident de partir tenter leur chance, trouver ce barrage mythique qui retiendrait une immense réserve d'eau…
Quand je vous disais que tous les ingrédients classiques y étaient : le cataclysme annoncé, le vieux savant un peu fou, la prophétie, le voyage initiatique, la fable morale avec le message environnemental… Tout y passe, à croire que Camille Leboulanger a scrupuleusement suivi la charte du roman post-apocalyptique écolo.
À défaut d'être très inventif, le scénario est bien ficelé, les personnages tiennent la route et la langue, propre, fait dans la sobriété. Surtout, le roman offre régulièrement des paysages marquants et des images très visuelles, notamment celle des silhouettes de ces gigantesques machines agricoles. Pour le reste, donc, on est dans un roman de bonne facture mais sans aucune surprise. Au moins, dites-vous qu'il n'y en a pas de mauvaise…
Ce roman nous a laissé les mêmes impressions quant à ses qualités et ses défauts : http://sfemoi.canalblog.com/archives/2018/11/24/36891273.html
RépondreSupprimerEt puis, la bonne année !
On en a effectivement la même lecture.
SupprimerEt merci ! Plein de bons livres !
Peut être que je me laisserais tenter par ce roman, j'avais lu et apprécié moyennement Enfin la nuit.
RépondreSupprimerA garder dans un coin de sa tête.
C’est la première fois que je lis cet auteur. Je ne sais pas encore si j’y reviendrai, surtout si son autre roman n’est que « moyennement » convaincant...
SupprimerAprès ce n'est que mon avis. ;-)
SupprimerIl est dans ma liseuse. Et après ta chronique, il va y rester encore un peu. A moins d'avoir envie de légèreté
RépondreSupprimerAttention, ce n'est pas un livre particulièrement léger. Et ce n'est pas non plus un mauvais livre, je lui reproche juste de ne pas apporter grand chose au registre qu'il aborde.
SupprimerJ'hésite à le lire, j'aime beaucoup le post apo. En plus il est court !
RépondreSupprimerAprès faire du neuf en post apo, c'est compliqué, clairement.
C'est vrai que c'est compliqué.
SupprimerMais si tu aimes le post-apo, laisse-toi tenter. Ca reste une lecture plaisante et un roman efficace.
Le "post-apo" n'étant déjà pas particulièrement ma came, je pense que je vais m'en passer. Si je dois découvrir l'auteur, ça sera donc plutôt avec "Bertram le baladin".
RépondreSupprimerAlors j'attends d'avoir ton avis sur celui-ci pour voir si je reviens vers cet auteur.
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