Stéphane Przybylski
Le Crépuscule des Dieux
(Tétralogie des Origines - IV)
Ed. Le Bélial'
Ça y est, je suis orphelin, Le Crépuscule des Dieux n’était pas que le quatrième volume du cycle, il en était surtout le dernier.
L’action se déroule sur une nuit, du 24 au 25 décembre 2017. Lee et Emma, la petite fille de Saxhäuser, discutent à bâton rompus, sous tension, en huis clos, refaisant le film des événements. Ils reviennent sur de nombreux points déjà connus, nous font revivre d'anciens épisodes sous un angle nouveau et chaque souvenir implique son flashback. Le livre a beau nous replonger dans un passé déjà largement abordé, il ne semble jamais redondant pour autant. Et comme l'heure est venue d'en terminer avec le cycle, il apporte les réponses aux nombreuses questions en suspens. Et une chute.
Ce quatrième volume est plus décomplexé que les précédents. Après être longtemps resté à la frontière des genres, l’auteur s'éloigne de l'espionnage et prend son parti de faire basculer l’histoire dans un registre assumé de science-fiction. Les créatures de l'espaces sont plus présentes, on assiste à des combats de soucoupes volantes et Stéphane Przybylski pioche allègrement dans les stocks de légendes urbaines, de croyances ufologiques et autres valeurs sûres de la psychose paranoïaque.
Voilà. En conclusion ?
En conclusion, cette tétralogie parvient à tenir le lecteur en haleine sur plus de deux-mille pages - allez, malgré peut-être une vague longueur dans le troisième volume - et c'est une jolie prouesse ! Il faut dire que l'auteur avait les moyens de son ambition. Les personnages sont vraiment bons et, grâce à son scénario tiré au cordeau et son montage original, l'intrigue est passionnante. Le contexte historique n'y est pas étranger. D'une incroyable richesse, le roman est très documenté, à la fois scrupuleusement proche de la grande Histoire et finalement assez délirant. N'oublions pas qu'il est question de nazis et d'ovnis.
Je suis très, très enthousiaste. Et un peu orphelin.
Vous savez maintenant ce qu'il vous reste à faire : sans plus attendre, vous lancer dans Le château des millions d'années !
Voilà. En conclusion ?
En conclusion, cette tétralogie parvient à tenir le lecteur en haleine sur plus de deux-mille pages - allez, malgré peut-être une vague longueur dans le troisième volume - et c'est une jolie prouesse ! Il faut dire que l'auteur avait les moyens de son ambition. Les personnages sont vraiment bons et, grâce à son scénario tiré au cordeau et son montage original, l'intrigue est passionnante. Le contexte historique n'y est pas étranger. D'une incroyable richesse, le roman est très documenté, à la fois scrupuleusement proche de la grande Histoire et finalement assez délirant. N'oublions pas qu'il est question de nazis et d'ovnis.
Je suis très, très enthousiaste. Et un peu orphelin.
Vous savez maintenant ce qu'il vous reste à faire : sans plus attendre, vous lancer dans Le château des millions d'années !
Je ne suis pas très friand des romans SF autour de la période nazi. Mais tout le monde en dis du bien, et comme tu es de bons conseils, je me dis pourquoi pas. En outre, j'avais bien aimé les nazis dans la lune du film Iron sky.
RépondreSupprimerPas très friand des romans SF autour de la période nazi ? Alors c'est du quitte ou double. Va savoir, si ça ne t'en dégoûte pas définitivement, ça pourrait te réconcilier avec cette thématique.
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