samedi 7 mars 2020

Fritz Leiber - Le pense-bête

Fritz Leiber Le pense-bête Le Passager Clandestin

Fritz Leiber 

Le pense-bête 

Ed. Le Passager Clandestin 


Le monde paye les conséquences d'une guerre nucléaire et la majorité de la population vit dans les sous-sols. Certains marginaux, les « non-conformes », tels Gussy et sa femme, occupent toujours la surface d'une planète ravagée et menacée par les missiles. Ils reçoivent régulièrement la visite de Fay qui travaille pour une entreprise qui cherche les innovations de demain et créé les nouveaux besoins de la société. D'une conversation anodine entre les deux amis germe l'idée d'un appareil qui soulagerait l'homme de ses pensées. Celui-ci voit le jour et devient rapidement très populaire. Très, voire trop populaire.

Cette nouvelle, qui dénonce notre obsession pour le progrès, les dangers de la technologie et notre tendance à la servitude volontaire, propose une chute un peu fantasque et aborde probablement trop de sujets pour son format, mais elle est visionnaire à plus d'un titre.

Inutile d'attendre deux ou trois siècles pour voir arriver l'invention révolutionnaire imaginée par l'auteur américain en 1962. Elle existe déjà. Cette machine miniature ne vous quitte jamais et vous assiste au quotidien, optimise votre vie, aménage et occupe votre temps, vous déleste des soucis de l'existence. Et vous ne pouvez plus vous en passer. Nous sommes déjà dans le futur oppressant de Fritz Leiber...

D'autres avis ? Hop ! Celui de Jean-François, de Glow...

#DéfiCortex

Et pour faire le point sur ces challenges, c'est ici.

6 commentaires:

  1. Réponses
    1. Et comme ça, tu pourras consacrer à ton smartphone le temps que tu ne passeras pas à lire cette nouvelle !

      Supprimer
    2. Il faudra que je lui consacre un billet un jour à ce cher smartphone.

      Supprimer
    3. Oh oui ! Je suis tellement impatient de lire ça !

      Supprimer
  2. Comme j'écris ce commentaire à partir de mon téléphone, tu comprendras que je ne puisse faire part d'une pensée intéressante.
    Mais, tout en étant toujours bluffant d'anticipation, ça a l'air tout de même un poil en dessous de ses confrères de collection, non ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bluffant, oui. D'ailleurs, un tel niveau d'anticipation tient presque de la prophétie.

      Quant à ce titre, c'est sûr qu'il ne vaut pas celui d'Asimov ou celui de Matheson dans la même collection.

      Supprimer