Arnauld Pontier
Sur Mars
Ed. 1115
J'espère que le premier homme qui foulera le sol martien gravera plus son nom dans l'Histoire qu'il ne le dévoilera dans les pages de son journal. À défaut de connaître son identité, c'est donc dans l'intimité de l'anonyme qui, le premier, laissa son empreinte dans la poussière rouge que nous propose de pénétrer Arnauld Pontier.
Récit d'un périple spatial, Sur Mars est un avant tout celui d'une déambulation introspective. Au fil de son voyage et de son séjour, le jeune homme revient sur ses souvenirs d'enfance, sur le rapport à son père et les raisons qui lui ont donné envie de partir et de découvrir - une belle occasion pour l'auteur de rendre hommage à celles et ceux qui ont contribué à développer la mythologie martienne et son imaginaire. La nouvelle, qui s'ouvre sur des notions abstraites et largement poétiques, s'oriente doucement vers quelque chose de moins éthéré. La nostalgie laisse doucement la place à la découverte de l'amour, une tendance qui réussit moins à l'auteur et atténue le côté émouvant du texte. Pour autant, Sur Mars s'inscrit parfaitement dans cette veine sous-exploitée de science-fiction mélancolique et rappelle brillamment que la littérature de genre peut également être sensible.
Récit d'un périple spatial, Sur Mars est un avant tout celui d'une déambulation introspective. Au fil de son voyage et de son séjour, le jeune homme revient sur ses souvenirs d'enfance, sur le rapport à son père et les raisons qui lui ont donné envie de partir et de découvrir - une belle occasion pour l'auteur de rendre hommage à celles et ceux qui ont contribué à développer la mythologie martienne et son imaginaire. La nouvelle, qui s'ouvre sur des notions abstraites et largement poétiques, s'oriente doucement vers quelque chose de moins éthéré. La nostalgie laisse doucement la place à la découverte de l'amour, une tendance qui réussit moins à l'auteur et atténue le côté émouvant du texte. Pour autant, Sur Mars s'inscrit parfaitement dans cette veine sous-exploitée de science-fiction mélancolique et rappelle brillamment que la littérature de genre peut également être sensible.
Nombreux sont ceux qui avaient déjà effectué ce voyage vers Mars. Pour preuve, les avis de Yogo, Lutin, Anne-Laure, Yuyine, Feydrautha, Lhisbei, Le Chien Critique, Vert, Célindanaé… Quant à moi, j'arrive un peu après la bataille.
Et pour faire le point sur ce challenge, c'est ici.
Une approche intéressante par sa sobriété, mais j'ai tenu la moitié avant de me lasser...
RépondreSupprimer"Sobriété", exactement. Je trouve également que la première moitié est meilleure que la seconde. Mais, en moins d'une heure de lecture, je n'ai pas eu le temps de me lasser.
SupprimerDe l'imaginaire sensible ? Mais est-ce vraiment de la science-fiction s'il n'y a ni laser ni dragon ? O=)
RépondreSupprimerTout le monde en dit tellement de bien que j'ai peur de ne pas accrocher à l'ambiance particulière qui semble s'en dégager. Il faut que j'ose me lancer.
Ni laser, ni dragon mais un voyage qui t'embarquera sur Mars en moins d'une heure. Si ça ce n'est pas de la science-fiction !
SupprimerJe partage ton avis, surtout sa conclusion.
RépondreSupprimer(en passant, il n'y a pas un grava qui a oublié son "er" dans ton billet ?)
j'aime quand on est d'accord !
Supprimer(Bon, c'est corrigé. Mais tu chipotes, l'ami canin...)
Merci de ce retour de lecture. Sans votre soutien, les lecteurs et blogueurs, ce serait encore plus dur, surtout en ces temps. Oui, j'ai voulu faire un voyage sur Mars différent de tout ce que j'avais lu. Je viens de faire le même pari avec un post-apo, chez le même éditeur. Si vous avez passé un bon moment, j'en suis très heureux.
RépondreSupprimerOui, j'ai passé un bon moment. Et, vu mon goût prononcé pour le post-apo, je risque fort d'aller y jeter un œil…
SupprimerTrès chouette texte.
RépondreSupprimerEt tant qu'on n'a pas posé le pied sur Mars, je dirais que tu as encore de l'avance :p
C'est vrai que c'était chouette. Et ça donne très envie d'aller voir ce que l'auteur a fait d'autre (et d'aller sur Mars, au passage).
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