Roger Farney
Les Anekphantes
Je n'ai pour ainsi dire aucune info sur Roger Farney. Même ma Bible est assez sèche à son sujet, si ce n'est qu'elle donne son vrai nom, Roger Goldschmidt, et le qualifie de polygraphe suisse. Non pas que je veuille absolument associer l'homme et l'oeuvre mais j'aurais été curieux de savoir quel étrange bonhomme avait pu produire cette étrange nouvelle.
En 1931, l'auteur helvète imagine une société microscopique composée de cellules, des organismes symbiotiques qui communiquent grâce aux ondes et aux vibrations. Ces cellules mènent une existence imperturbable, "semblable et délicieusement monotone", jusqu'au jour où elles découvrent la présence sur leur planète d'une autre forme de vie intelligente, l'Homme. Cette découverte soulève de nombreuses questions qui, sous prétexte de mettre en parallèle les deux sociétés, notent les défauts, faiblesses et absurdités de nos congénères.
Si le principe est subtil, son utilisation particulièrement fine et la critique bien sentie, la langue est d'une boursouflure à faire pâlir les barbares les plus frustes. Lire le texte dans son intégralité - heureusement, il s'agit d'une nouvelle - relève de la gageure ! J'en ai pleuré des larmes de sang... L'originalité compense-t-elle la pénibilité ? C'est à voir…
En 1931, l'auteur helvète imagine une société microscopique composée de cellules, des organismes symbiotiques qui communiquent grâce aux ondes et aux vibrations. Ces cellules mènent une existence imperturbable, "semblable et délicieusement monotone", jusqu'au jour où elles découvrent la présence sur leur planète d'une autre forme de vie intelligente, l'Homme. Cette découverte soulève de nombreuses questions qui, sous prétexte de mettre en parallèle les deux sociétés, notent les défauts, faiblesses et absurdités de nos congénères.
Si le principe est subtil, son utilisation particulièrement fine et la critique bien sentie, la langue est d'une boursouflure à faire pâlir les barbares les plus frustes. Lire le texte dans son intégralité - heureusement, il s'agit d'une nouvelle - relève de la gageure ! J'en ai pleuré des larmes de sang... L'originalité compense-t-elle la pénibilité ? C'est à voir…
Quoi ? "Rétrofictions" n'a pas réponse complète à tout ?!
RépondreSupprimerEt je réponds non sans aucun doute, la pénibilité c'est pénible. Et c'est dommage, l'idée était potentiellement intéressante.
Il y a peu de renseignements sur cet auteur dans l'encyclopédie mais elle a au moins le mérite de le référencer.
SupprimerEt pour la nouvelle, quand je dis que sa lecture est pénible, je pèse mes mots.
Comme Baroona.
RépondreSupprimerCependant, je serais très curieux de savoir comment tu es "tombé" sur cette nouvelle
Dans ce cas, même réponse que pour Baroona.
SupprimerC'est le hasard qui m'a fait mettre la main sur cette nouvelle. Ou le destin peut-être…