Romain Benassaya
Pyramides
Ed. Critic
Après un premier roman captivant et prometteur bien que très imparfait, Romain Benassaya revient avec un deuxième livre qui ressemble fort à une version améliorée et plus aboutie de son livre précédent. En effet, les deux romans partagent de nombreux points communs - des thématiques aux techniques narratives - sans toutefois donner l'impression de se répéter. Les plus gros défauts sont gommés et, là où Arca offrait un réel plaisir de lecture, Pyramides est tout simplement addictif !
Nous sommes au XXIIème siècle et la planète bleue est lessivée. Heureusement, une planète similaire à la Terre a été découverte dans un lointain système et des vaisseaux y sont envoyés pour la coloniser. Le roman s'ouvre sur le réveil des passagers du Stern III, après les 200 ans de sommeil en biostase nécessaires au trajet. Or les voyageurs découvrent qu'ils ne sont pas là où ils devraient être. L'ordinateur de bord est bien incapable de les situer et, surtout, de leur dire combien de temps ils sont restés en sommeil. Car, choses surprenantes, la forêt plantée à bord du vaisseau ressemble maintenant à une jungle primaire et les insectes chargés de la maintenir en état ont carrément muté…
Avec le temps qui passe, la vie à bord du vaisseau s'organise. Mais, au fil des explorations, le mystère s'épaissit et rapidement les tensions montent, les personnalités s'affirment, les différentes tendances politiques se dégagent et les luttes de pouvoir s'installent. Le roman prend alors une dimension insoupçonnée et tourne à la comédie humaine. L'auteur s'intéresse à ses personnages, prend le temps d'étudier leur comportement, de nuancer leurs portraits, de les faire vieillir, évoluer et il est difficile de ne pas s'attacher à certains d'entre eux, voire de s'émouvoir.
Mais, au-delà de son sujet ultra-classique, Pyramides est également un roman intrigant et mystérieux, au traitement original, au rythme soutenu et impossible à lâcher, principalement du fait de l'accroche sur laquelle se termine inlassablement chaque chapitre. Inlassablement ? C'est à voir. Le procédé d'écriture est tellement systématique qu'il en devient presque un peu agaçant. En même temps, il ne laisse aucun répit et fait largement son office : le roman se dévore d'une traite. D'ailleurs, tombé à pieds joints dans l'intrigue dès la première page, je l'ai lu d'une traite (ou presque).
Si cet avis ce vous suffit pas, allez donc voir ce qu'en disent les autres.
Nous sommes au XXIIème siècle et la planète bleue est lessivée. Heureusement, une planète similaire à la Terre a été découverte dans un lointain système et des vaisseaux y sont envoyés pour la coloniser. Le roman s'ouvre sur le réveil des passagers du Stern III, après les 200 ans de sommeil en biostase nécessaires au trajet. Or les voyageurs découvrent qu'ils ne sont pas là où ils devraient être. L'ordinateur de bord est bien incapable de les situer et, surtout, de leur dire combien de temps ils sont restés en sommeil. Car, choses surprenantes, la forêt plantée à bord du vaisseau ressemble maintenant à une jungle primaire et les insectes chargés de la maintenir en état ont carrément muté…
Avec le temps qui passe, la vie à bord du vaisseau s'organise. Mais, au fil des explorations, le mystère s'épaissit et rapidement les tensions montent, les personnalités s'affirment, les différentes tendances politiques se dégagent et les luttes de pouvoir s'installent. Le roman prend alors une dimension insoupçonnée et tourne à la comédie humaine. L'auteur s'intéresse à ses personnages, prend le temps d'étudier leur comportement, de nuancer leurs portraits, de les faire vieillir, évoluer et il est difficile de ne pas s'attacher à certains d'entre eux, voire de s'émouvoir.
Mais, au-delà de son sujet ultra-classique, Pyramides est également un roman intrigant et mystérieux, au traitement original, au rythme soutenu et impossible à lâcher, principalement du fait de l'accroche sur laquelle se termine inlassablement chaque chapitre. Inlassablement ? C'est à voir. Le procédé d'écriture est tellement systématique qu'il en devient presque un peu agaçant. En même temps, il ne laisse aucun répit et fait largement son office : le roman se dévore d'une traite. D'ailleurs, tombé à pieds joints dans l'intrigue dès la première page, je l'ai lu d'une traite (ou presque).
Si cet avis ce vous suffit pas, allez donc voir ce qu'en disent les autres.
C'est le meilleur roman de Romain Benassaya pour moi, il y a un parfum de Sense of Wonder très agréable. Ce n’est aps parfait mais comme tu le dis, on est accroché au récit du début à la fin.
RépondreSupprimerEn effet, la lecture est addictive. Et si le livre n'est pas parfait, disons que les grosses qualités compensent largement les petits défauts.
SupprimerJe suis vraiment content qu’il t’ai plu, c’est le meilleur livre que j’ai lu en 2019, et la fin tu en a pensé quoi ? Perso je l’ai trouvé excellente, je me suis dit: ah ouais quand même ça va loin !
RépondreSupprimerIl te restera « les naufragés de Velloa » que j’ai beaucoup aimé, les avis sont partagés.
La fin était à mon goût et à la hauteur du roman !
SupprimerQuant aux "Naufragés du Velloa", je l'ai noté, bien entendu.
Idem, roman dévoré malgré ses défauts. Et il en faut du talent pour en faire oublier certains !
RépondreSupprimerOui et il a surtout appliqué et très bien dosé une recette imparable : les récits croisés avec accroche de fin de chapitre.
SupprimerAh, c'est pour moi, alors, j'ai un faible pour le pavé addictif ^^! J'ai d'autres pavés prévus, mais je me souviendrai de celui-là.
RépondreSupprimerUn faible pour les pavés addictifs ? Allons bon… Dans ce cas, ne fais pas l'impasse sur celui-ci !
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