Alfred Franklin
Les ruines de Paris en 4908
Ed. L’arbre vengeur
En 4908, l'amiral baron Quésitor et sa flotte quittent Nouméa pour une expédition qui ferait rêver les amateurs d'urbex comme les nostalgiques des grandes découvertes. Ils vont traverser le globe - ainsi que, d'une certaine façon, les siècles - et poser le pied à Paris. Mais est-ce bien la capitale française qui est ensevelie depuis des millénaires sous cette gigantesque avalanche de terre, de cendres et de sable ?
"Ces ruines grandioses étaient bien le tombeau de la reine du vieux monde."
Débute alors la mission archéologique la plus ambitieuse jamais entreprise. Déblayer l’Arc de Triomphe, désencombrer les avenues, déterrer les monuments, désobstruer les bâtiments et, surtout, identifier les statues, interpréter les messages, déchiffrer les écritures.
Alors, se moquant gentiment des scientifiques, des philologues, des archéologues, des historiens et des spécialistes en tous genres, l’auteur extrapole tous les signes, en propose des interprétations délirantes et réinvente l’Histoire, pour le plus grand plaisir du lecteur qui met facilement le doigt sur les erreurs commises par ces hommes du futur et en sourit volontiers.
Écrite en 1875 par un bibliothécaire, spécialiste de l’histoire de Paris et de ses mœurs, qui aurait conservé l’anonymat si le destin n'y avait mis son nez, cette nouvelle d'anticipation rétro est maligne et ludique. Absurde et légèrement politique, joliment illustrée, elle ravira les amateurs de belle langue, de badinages post-apocalyptiques et de promenades sur les Champs-Elysées.
Tu n’as pas perdu de temps, sitôt reçu sitôt lu ! J’avais hésité à le prendre, mais du coup là, why not.
RépondreSupprimerEn plus le format est court, parfait. 👍
N'hésite pas, c'est aussi bon que c'est court.
SupprimerTu me ferais presque regretter de ne pas l'avoir pris. Bon, vu ma motivation à lire en numérique, ce n'est pas bien grave. Mais si un jour j'ai l'occasion, je crois que je le tenterai, ça a l'air franchement sympa - ce qui n'est pas un adjectif commun pour des livres de cette époque. ^^
RépondreSupprimerCa vaut le coup, vraiment. Et si l'envie t'en prend, je peux toujours faire circuler mon exemplaire…
SupprimerJamais été me balader à Paris en 4908, c'est l'occasion ou jamais.
RépondreSupprimerEt c'est un voyage bien plus dépaysant qu'il n'y paraît…
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