Charles Bukowski
Sur l'écriture
Ed. Au diable vauvert
Charles Bukowski a entretenu une correspondance toute sa vie. Il a écrit à ses amis, agents, éditeurs, à d'autres auteurs également, pour leur parler de son travail, exprimer ses sentiments, exposer ses opinions et le fruit de ses observations, partager des points de vue sur la société, l'écriture, la vie ou plus souvent vider son sac, spontanément, sans filtre ni retenue.
Alors, dans une langue brute, sans fioriture mais parsemée de fulgurances, il se dévoile. Dans ses lettres se dessine le portrait d'un homme entier, ivrogne, suicidaire, qui aura mené une vie de trimard, côtoyé la folie et la misère, flirté avec la déchéance mais qui aura régulièrement été touché par la grâce. Une certaine forme de génie, disons. Le génie d'un homme plein de paradoxes, qui prône la souplesse intellectuelle mais s'attarde sur d'infimes détails et n'en démord pas, qui pose un regard très critique et sans concession sur l'indépendance dans la littérature en général et dans la poésie en particulier, qui semble aussi exalté que désabusé, qui considère avec détachement la reconnaissance et se retourne sans complexe sur ses débuts laborieux, les publications dans d'obscures revues et les années de vaches maigres.
Alors, dans une langue brute, sans fioriture mais parsemée de fulgurances, il se dévoile. Dans ses lettres se dessine le portrait d'un homme entier, ivrogne, suicidaire, qui aura mené une vie de trimard, côtoyé la folie et la misère, flirté avec la déchéance mais qui aura régulièrement été touché par la grâce. Une certaine forme de génie, disons. Le génie d'un homme plein de paradoxes, qui prône la souplesse intellectuelle mais s'attarde sur d'infimes détails et n'en démord pas, qui pose un regard très critique et sans concession sur l'indépendance dans la littérature en général et dans la poésie en particulier, qui semble aussi exalté que désabusé, qui considère avec détachement la reconnaissance et se retourne sans complexe sur ses débuts laborieux, les publications dans d'obscures revues et les années de vaches maigres.
"L'écriture n'est pas plus un travail pour moi que ne l'est la boisson."Étalées sur près de cinq décennies, de 1945 à 1993, les lettres regroupées dans Sur l'écriture sont à lire comme une réflexion sur la littérature, une ébauche d'autobiographie mais également comme un carnet d'inspiration. En effet, Charles Bukowski ne tarit pas d'éloge au sujet de certains auteurs, tels Céline, Fante, Dostoïevski, Hemingway ou encore Sherwood Anderson (dont je n'avais jamais entendu le nom et que je brûle maintenant d'envie de découvrir), communique dans ses lettres sa passion dévorante pour la littérature et donne très envie de (re)lire les auteurs auxquels il fait allusion. À commencer par lui-même, d'ailleurs.
"J'alternerai à l'avenir entre le roman, la nouvelle et le poème, et je ne sais pas pourquoi plus d'auteurs n'en font autant. C'est comme avoir 3 femmes - quand une vire à l'aigre tu te réconfortes auprès des autres."
Bonjour
RépondreSupprimerje suis poète, j'aime me promener dans vos mots je vous adresse un texte publié en revue il y a qq années autour de Bukowski
je vous donne également l'adresse de mon blog Effleurements livresques, épanchements maltés - Overblog
http://holophernes.over-blog.com/
Courtoisement
Mermed
Jamais je n’écrirai que les filles ont de jolis culs,
pour rien au monde je ne mettrai sur le papier
que caressé par leurs seins splendides,
j’ai pu les baiser pendant dix-sept jours
comme un oiseau en feu
qui regarde Kandinsky;
jamais je ne penserai à l’alcool
et à un poète marcheur marchand,
dans les bras d’une fille qui me montre
tous les trucs du pays de ses merveilles
dans un chalet de la montagne bleue
où nous écoutons Stravinsky ;
je peux me réveiller comme lui,
je peux regretter mes regrets,
j’ai pu insulter le monde,
je peux aussi boire de l’Ardbeg
ou du Macallan,
et tous les single malt whiskys
mais jamais je n’écrirai comme Bukowski.
© Mermed
Merci pour le poème. C'est toujours un plaisir de recevoir un de la visite - de mon côté, je ne manquerai pas d'aller fureter sur ton blog !
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