Le Vêlage
Ed. Albin Michel
Offerte en guise de mise en bouche avant ce que l'éditeur annonçait comme un plat principal copieux, cette nouvelle m'aura finalement bien plus convaincu que le roman auquel elle préparait.
Le vêlage se déroule à Qaanaaq, le cité flottante décrite dans La cité de l'orque. Là, Dom, un ouvrier prolétaire en manque de repaires et de perspective, retrouve son fils avec lequel il ne partage pas grand chose. Un peu perdu mais bien décidé à entretenir un lien qui n'existe pas réellement avec le jeune homme, il s'aventure sur une pente glissante qui lui rappelle que l'enfer est pavé de bonnes intentions...
Forcément beaucoup plus courte que le roman, moins élaborée mais néanmoins ambitieuse dans ses thématiques, la nouvelle est surtout d'une grande sobriété et parvient, en quelques pages à peine et avec une grande économie de moyens, à créer une émotion forte. Elle est frappante et sa chute cruelle.
D'autres avis ? Hop ! Yogo, Uranie, Feydrautha, Célindanaé, Le Chien Critique ou encore Dionysos. Et si vous voulez vous faire votre propre opinion, le livre est à lire gratuitement ici. Ce serait dommage de s'en priver.
Et bien, nous avons les mêmes ressentis sur le roman et la nouvelle.
RépondreSupprimerLes grands esprits se rencontrent !
SupprimerC'est vrai qu'elle est percutante cette nouvelle !
RépondreSupprimerOui, j'ai été assez secoué par sa chute.
SupprimerJe l'avais trouvé excellente aussi... même si, horreur, je ne m'en souviens plus vraiment. Et quel titre intelligent.
RépondreSupprimerL'avenir dira si elle me reste...
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