Victor Pouchet

Autobiographie en chevreuil

Ed. Finitude

Je me souviens assez nettement de Pourquoi les oiseaux murent, publié chez le même éditeur trois ans plus tôt. Sans être le roman de l'année, le premier livre de Victor Pouchet avait le mérite d'être plutôt inventif et bien conçu, de fonctionner sur un humour absurde assez efficace et d'offrir un agréable moment de lecture loufoque.

Sa récidive ne me laissera pas la même impression. Et pour cause : lu il y a environ un mois, j'en ai déjà tout oublié. Même mes notes prises pendant ma lecture me semblent obscures et n'ont servi qu'à me rappeler les raisons pour lesquelles je n'en ai rien retenu - une intrigue anecdotique, des personnages peu consistants, une construction maladroite et une langue terne. Bref, rien de vraiment convaincant dans ce deuxième livre qui nous raconte en trois temps et autant de parties inégales le lien qui se crée entre Avril et Élias. Cette histoire - ce sont mes notes qui le disent, pas ma mémoire - explore la piste du secret de famille, de la relation au père, de l'enfance et du poids des souvenirs. Elle ne m'en laissera aucun.