La machine à indifférence et autres nouvelles

lundi 5 juillet 2021

La machine à indifférence et autres nouvelles

Ed. Atelier Akatombo

Je suis un garçon influençable.

Quand Lune annonce que La machine à indifférence est "une anthologie très qualitative" et qu'elle a "passé un excellent moment à sa lecture", je signe tout de suite. Quand, en plus, Célinedanaë ajoute que la SF dont il s'agit est "de la vraie, et de la bonne", que pour Stéphanie les nouvelles "finissent par s’incruster dans l’esprit du lecteur", que c'est "une grande découverte" pour Le Nocher et que Le Chroniqueur "recommande vivement cette première anthologie de SF japonaise", je double ma signature d'un paraphe ! Et, cerise sur le gâteau, même le Chien Critique - qui, pour rappel, n'aime rien - confirme qu'il a "apprécié la ballade" (sic) ! C'est dire !

Donc, en garçon influençable, j'ai foncé me procurer le livre.

Mais...

Mais c’est au titre que j’aurais du me fier. En effet, en ouvrant ce livre, contrairement aux potes de la blogosphère, c'est dans une machine à indifférence que j'ai mis le nez. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé et je ne peux pas non plus me positionner sur le contraire. C’est pire : je n’en ai rien pensé... Rien du tout.

Apathique, j'ai lu les nouvelles sans rien éprouver ni pour la première qui donne son titre au recueil, ni pour la deuxième à laquelle fait référence l'illustration de couverture. J'ai tout oublié de la troisième, à peine refermée. Pareil pour la quatrième. Pareil pour la cinquième et dernière. C'est finalement la préface - signée Denis Tallandier, l'un des traducteurs et anthologiste - et la postface - que l'on doit à Takayuki Tatsumi, professeur et critique littéraire - que j'ai lues avec le plus d'intérêt.

Tout le monde est emballé, sauf moi. Finalement, je ne suis peut-être pas si influençable. C'est toujours ça.