Ray Bradbury
Chroniques martiennes
Ed. Thélème
Quatre-z-ans après sa première publication aux États-Unis...
(Pardon ? J'ai fait une liaison malheureuse ? Désolé... c'est sans doute une déformation après avoir écouté la version audio du livre de Bradbury. Hugo Becker, le comédien qui en fait la lecture pour le compte des éditions Thélème, aime assez placer des liaisons qui n'existent pas, notamment entre quatre et hommes. Quatre-z-hommes. Oui, je sais, c'est surprenant. Ça m'a fait bizarre, un peu heurté l'oreille. J'ai même eu du mal à y croire au début. Heureusement, ça ne lui arrive pas si souvent. Bon... désolé... je reprends au début - promis je vais surveiller mes liaisons.)
...quatre ans, disais-je, après sa première publication aux États-Unis, Chroniques martiennes de Ray Bradbury inaugurait en 1954 la mythique collection "Présence du futur" des éditions Denoël. Depuis, la réputation de classique d'entre les classiques lui colle à la peau. Et pour cause, rarement un livre aura autant mérité cette étiquette. Ce qui fait que depuis tout a déjà été dit, que ce soit sur sa forme et sa composition, que ce soit sur la multiplicité des tons qu'il adopte, que ce soit sur sa critique de l'esprit colonial, des religions ou du prosélytisme, que ce soit sur son observation de la société, du capitalisme ou du racisme, que ce soit sur son analyse de l'impact de l'Homme sur son environnement, que ce soit sur son intelligence et sa légèreté, que ce soit sur son humour, son sens de l'absurde, son sérieux, son inventivité ou ses références...
Que reste-t-il à dire ? Rien, je crois, si ce n'est ajouter que j'ai adoré ce livre. Je l'avais lu adolescent puis étudié à la fac et j'ai eu plaisir à monter une fois de plus dans la fusée pour Mars. Je me suis rappelé au fil de ma lecture toutes les raisons qui font de ce recueil un chef-d’œuvre et pour lesquelles il avait su me conquérir. J'en avais heureusement oublié suffisamment de détails pour que cette troisième expérience soit comme une première. Va savoir, peut-être que je le relirai dans quatre-z-ans...
(Pardon...)
J'ai beaucoup aimé aussi ces chroniques visionnaires... quant à ces liaisons -oserai-je ?!- "fatales", je m'étonne et m'offusque !! Comment l'éditeur a-t-il pu laisser passer ça ? A moins que ce soit volontaire (mais alors dans quel but...) ??
RépondreSupprimerVolontaire ? C'est sûr et certain que non.
SupprimerDonc, de deux choses l'une : soit personne n'a réécouté l'enregistrement, soit celui qui s'y est collé n'y a pas prêté attention ou ignore lui-même que "quatre" est invariable et ne se termine pas par un "s". Fatal, comme tu dis...
C’est fou cette histoire de liaison.J’ai bien ri.
RépondreSupprimerVive les formats papier!
Mieux vaut en rire...
SupprimerÇa ne n’empêche heureusement pas d'aimer les livres lus.
Je n'ai encore jamais lu Bradbury. J'ai honte. Mais je compte bien me racheter prochainement. Plutôt avec son Fahrenheidt 451
RépondreSupprimerIl n'y a pas de honte à avoir, l'ami. Et il n'est jamais trop tard pour bien faire.
SupprimerPour ma part, je garde un excellent souvenir de "Fahrenheit 451" mais ça remonte un peu loin...
Tout a peut-être déjà été dit, mais tu en fais un intelligent et excellent résumé. Je l'ai découvert sur le tard, mais c'est effectivement une grande oeuvre, même soixante-et-onze-z-ans plus tard.
RépondreSupprimerSi seulement tous les romans pouvaient vieillir comme celui-ci.
SupprimerAh bah si vous le voulez, vous pouvez tout à fait inscrire votre billet concernant "Chroniques martiennes" sur le "Challenge de la Planète Mars" (qui court depuis le 1er mars 2021 jusqu'au 31 mars 2022). Et si d'ici ce temps vous pensez déjà chroniquer d'autres oeuvres en rapport avec la planète rouge, pour tels ou tels autres challenges, n'hésitez pas non plus!
RépondreSupprimerPour ma part, j'ai déjà lu aussi plusieurs fois ces Chroniques martiennes,... mais il y a quelques décennies, à une époque où les années 1999-2026 paraissaient... très lointaines! Maintenant, j'ambitionne de dénicher et lire une édition 1997 (où les dates ont été "mises à jour" en tant que 2030-2057... même si ce ne nouvel avenir n'est plus non plus si lointain que cela...).
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
J'aime bien les challenges alors pourquoi pas.
SupprimerQuant à cette histoire de "mise à jour", j'en ignorais tout. C'est marrant. On verra si les dates seront encore actualisées par l'avenir...
Je garde un excellent souvenir de ce livre, j'avais adoré. Je réalise, à te lire, que je ne me souviens pas de grand-chose, donc j'aurai probablement le plaisir de le relire "à neuf" un jour. 😊
RépondreSupprimerBienvenue au club des mémoires courtes !
SupprimerTu as bien résumé ce livre, c'est un classique et un classique qui vieillit très bien en plus ^^
RépondreSupprimerMerci. Un classique qui vieillit bien et qui mérite d'être relu.
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