Frontières du vide
Ed. Fleuve Noir
Vous le savez, je vous l'ai déjà dit ici ou là, Jean-Gaston Vandel est un pseudonyme emprunté par deux écrivains belges pour signer leurs romans de science-fiction. Deux cerveaux à la manœuvre ? Oui, et ça ne s'est jamais autant ressenti qu'avec ce titre-ci. En effet, tout dans Frontières du vide donne à penser que, le duo n'ayant pas réussi à trancher entre l'idée de l'un et celle de l'autre, il ait tenté d'assembler deux thématiques impossibles à faire fusionner. voyons ça.
Alors que des messages parviennent d'un nébuleuse noire située à des années lumières de la Terre mais qui, de manière assez inexplicable, traversent l'univers instantanément, une équipe de scientifiques, composée d'astronomes et de chirurgiens, ambitionne de monter une expédition spatiale. Mais quitte à "soulever un coin du voile
recouvrant l'un des plus bouleversants mystères qui ait hanté l'esprit
humain", autant faire d'une pierre deux coups ! Donc, plutôt que d'envoyer au casse-pipe de valeureux astronautes triés sur le volet, les savants ont l'idée de se rabattre sur les corps que les médecins viennent justement de déterrer illégalement dans un cimetière voisin et de ramener à la vie par un procédé expérimental.
N'en jetez plus ! Pourquoi, quand on peut cocher les deux cases, choisir entre expérience interdite et communication avec l'au-delà, entre existence
d'une intelligence dans le cosmos et vie après la mort ? Pourquoi ? Sans doute parce que, ne sachant sur quel pied danser, le roman finit inévitablement, tel l'âne de Buridan, les quatre fers en l'air.
Ah, tu revisites les vieux bouquins. J'en ai des Vandel dans un coin.
RépondreSupprimerDans un coin ? Je penses que tu peux les y laisser encore un moment...
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